Le Huitième Péché Capital (1-2)

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Ces planches ont été réalisées en octobre à mon atelier de bande-dessinée. Rien d’inédit réellement, mais je prends beaucoup de plaisir à dessiner de nouveau avec des cases. On peut beaucoup plus jouer avec la construction des planches, c’est très agréable.

Je sais que les textes sont un peu petits, mais j’ai dessiné en A3, ceci explique cela.

Fan Art – Hello Fucktopia

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Un fan art pour la bande-dessinée à venir Hello Fucktopia par Souillon (créateur de Maliki pour les lecteurs de blog que vous êtes). Le projet a l’air sympa comme tout et le dessin est bien évidemment sacrément beau. Je vous laisse découvrir tout ça sur http://hellofucktopia.com/.

Quel plaisir de refaire un peu d’aquarelle !

Eveil des Sens (44-45)

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Les anciens lecteurs du blog ne seront pas perdus avec ces planches puisque j’avais déjà dessiné trois planches pour le fanzine P.A.M.P. il y a plus de deux ans. Évidemment, il y a quelques changements entre temps qui se glissent au milieu et qui, j’espère, améliorent l’ensemble.

Le Huitième Péché Capital – Recherches #1

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Cette année, j’ai rempilé pour un atelier BD (où j’avais pu travailler La Chasseuse d’Hommes l’année dernière). J’ai opté pour Le Huitième Péché Capital pour la saison 2014-2015. J’espère produire une dizaine de planche d’ici juin. Comme l’année dernière, je publierai le tout par parquet de 5, il faudra donc être patient ! La première page est à moitié crayonnée. Ce sera sa troisième version…

En parallèle, j’ai repris l’écriture du roman du Huitième Péché Capital. Je ne sais pas encore si le publierai sur le blog, qui est avant tout destiné à être graphique. Mais vu les articles que je publie désormais, la question se pose. N’hésitez pas à me dire si vous êtes intéressé par ce projet de roman et si vous prendrez le temps de le lire !

De l’art de recomposer

article_analyseLe découpage est une étape cruciale dans la création d’une bande-dessinée. Après avoir écrit le scénario, il faut décider où chaque événement et dialogue se passent, dans quel type de case, etc. Cette étape se situe juste avant le storyboard (même si beaucoup d’auteurs fusionnent ces deux étapes). Petit retour sur l’Éveil des Sens, que j’ai du redécouper entièrement après son passage en format carré.

Convaincu du potentiel de mon projet L’Éveil des Sens, j’envisageais de le proposer à des maisons d’édition. Mais avant, il me fallait écrire le scénario de bout en bout. Ce fut fait lors de l’été 2012 où j’accouchais d’un scénario et d’un découpage sur 46 pages. L’année suivante, je décide de proposer le premier chapitre du projet à Jarjille qui possède une collection dite BN². Cette collection propose des livres d’une douzaine de pages au format carré. Je redécoupe donc mon histoire pour que cela fonctionne dans un format différent. Sans réponse de Jarjille, je décide de continuer tout le projet dans ce format que je trouve à la fois adapté au projet et agréable à utiliser.

Heureusement, cette bande-dessinée utilise un gaufrier simple. Ainsi, une page de base est composée de 6 cases carrées (2×3 cases) qui peuvent être fusionnées horizontalement pour faire des grandes cases. Mais le redécoupage ne consiste pas à prendre les deux cases du bas pour les mettre en haut de la page suivante. Ainsi, deux pages A4 ne font pas trois pages carrées automatiquement !

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Évidemment, il arrive parfois que ça colle. Mais comme chaque page influence la suivante au niveau de la narration, il est impossible de garder son découpage de la même manière. Ainsi, il est nécessaire parfois de changer la mise en page de certaines cases, voire d’en ajouter ou d’en supprimer. Ainsi, pendant longtemps, le nombre de pages carrées de L’Éveil des Sens restait le même que les pages au format classique, malgré une moyenne de deux cases en moins par page ! Pas de dilution ici ! Cependant, la pagination finale sera plus importante puisque le redécoupage est allé de paire avec la réécriture de certains passages, voire l’ajout de petites scènes. Il suffit de comparer la première page de la BD pour voir que ça a déjà changé :

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Ce redécoupage immédiat a permis d’améliorer le début de l’histoire. Ainsi, le personnage, Boris, est présenté dans une grande case. Quant au dialogue entre les deux personnages (lapin et chat), il se fait désormais dans une même page.

Le découpage, une gestion du rythme ?

Tout est question de rythme et de chute en bande-dessinée. Ce projet narre avant tout des anecdotes, des bribes d’histoires de ma jeunesse. Par essence même, elles ne sont pas très développées puisque ce sont des souvenirs d’enfance (souvent vagues). Le rythme est donc un vrai problème pour ce projet. La passage en format carré a légèrement dilué l’ensemble. Ainsi, beaucoup d’anecdotes tenaient en une page. Désormais, elles sont proches d’une page et demi. C’est le cas notamment du futur chapitre sur les boums. Ce principe “une anecdote – une page” me gêne profondément. Ainsi, le passage en carré m’a donné aussi de la place pour ménager des transitions plus fluides et logiques entre les différentes histoires. Voilà à quoi ressemble le redécoupage du scénario :

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 A l’origine, une page de scénario = une page dessinée. Ici, on repère sur les côté les nouvelles paginations. Ce chapitre sera l’occasion de plusieurs pleines pages. On remarque également des changement de dialogues ou de narration. En effet, on démarre différemment la narration si on est en début de page ou en plein milieu. C’est l’occasion aussi de corriger le scénario, qui, en soit, est toujours perfectible, tant dans les récitatifs que dans les dialogues. La mise en page n’est pas en reste, on cherche des moyens de la rendre plus efficace.

Ajouter et supprimer des cases sans dénaturer l’ensemble.

Pour le redécoupage de ce chapitre, je suis passé de six pages à neuf pages. Dans les faits, le ratio 3/2 a fonctionné ici. Pourtant, certaines pages ont été condensées. Mais pour lier les anecdotes, des cases ont été ajoutées. Ainsi, le premier redécoupage m’a laissé avec une dernière page constituée de seulement deux cases. L’intérêt de faire deux grandes cases était nul. J’ai donc du reprendre l’ensemble pour voir où il était possible d’ajouter ou enlever des cases pour ne pas terminer ainsi. Il faut bien comprendre qu’une découpage n’est jamais parfait, on essaye avant tout de l’optimiser. Pour cela, il existe plusieurs curseurs :

  1. Les dialogues : on peut diluer ou contracter les dialogues. Évidemment, ça a un impact non-négligeable sur le rythme. Il faut donc faire attention à ne pas faire QUE diluer ou QUE contracter. On peut aussi ajouter des cases muettes qui, bien placées, ajoutent du sens aux scènes.
  2. Le scénario : il est possible parfois d’ajouter ou de supprimer des scènes jugées inutiles. J’ai beaucoup utilisé ce curseur pour lier les anecdotes entre elles.
  3. La mise en page : on peut agrandir ou diminuer les cases. Là encore, le rythme va être impacté.

La page ci-dessous en est un exemple. Dans le scénario originel, la scène dure une case…

Narration
Encore aujourd’hui, j’ai du mal à m’imaginer pouvoir jouer de mon physique.

La fille (hors champ)
Mais tu es beau, Boris !

Boris
Malgré mes oreilles et mon nez ?

En retravaillant le découpage, il m’a semblé que la scène méritait d’être développée.

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Le redécoupage est quelque chose de difficile. Même s’il existe suffisamment de moyens de modifier les choses, le rythme de la narration doit rester correct. Et comme il y a souvent plusieurs solutions possibles possédant chacune leurs avantages et leurs inconvénients, l’auteur est obligé de faire un choix, en espérant ne pas le regretter ensuite !

Pour ceux que la création de bande-dessinée intéresse, Le Pueblo propose sur son blog des travaux pratiques. En voilà les trois premiers TPs :

Comment faire une BD : L’univers

Comment faire une BD : Sujet & structure

Comment faire une BD : Personnages

Fesstonblog 2014

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J’en avais déjà parlé ici, mais le Festiblog fait une pause en 2014. Je trouve cela dommage et risqué, mais heureusement d’irréductibles dessinateurs ont lancé le Fesstonblog. Bien connu des habitués du Festiblog, c’est la version officieuse de l’événement qui se passe dans le square juste à côté. Voilà leur annonce :

Cette année, le Festiblog – Festival des Blogs BD et du Webcomics fait une pause. Alors c’est quand même triste un peu, parce que c’est un peu un événement annuel à la bien. Mais le fesstonblog lui, il n’a pas de raison de ne pas avoir lieu cette année ! OOOOH NON ! Mais si, tu sais le fesstonblog, ce festiblog autogéré anarchique qui se déroule dans un parc champêtre et avec du lol et du gribouillages. Alors invitons tous les blogeurs et le public qui veulent et peuvent venir, dans la joie et la bonne humeur, comme une sorte d’hommage au Festiblog, et comme une tradition à perpétuer !

Voilà la page de l’événement : http://www.wherevent.com/detail/Paka-Fesstonblog-2014

Et la même chose côté Facebook : http://www.facebook.com/events/733273810027085/

J’y passerai samedi (certainement en matinée et début d’aprem). Si vous voulez qu’on se rencontre, n’hésitez pas à me signaler votre présence par commentaires ou, mieux, par le formulaire de contact. Sinon ça risque d’être compliqué. Je ferai quand même l’effort d’avoir mon magnifique sac beige avec ma tête de lapin dessin histoire de pouvoir être reconnu par certains si besoin est.

Y’aura du beau monde, n’hésitez pas à passer !

Littérature & bande-dessinée

article_analyseA l’occasion de la publication de mon livre de nouvelles, J’aurais aimé être quelqu’un d’autre, il me paraissait intéressant de montrer cette facette de ma créativité. Depuis des années, je crée autour d’un triptyque : écriture/composition/dessin. Et au fur et à mesure que les années passent, chaque composante prend plus ou moins de place.

L’écriture a toujours été chez moi prépondérante. Inventer des histoires, avoir des idées… Cela m’a toujours poussé à prendre la plume – ou plutôt le clavier – pour mettre le tout sur papier. Cela a commencé très tôt, puisque c’était la façon la plus simple de procéder. Il était facile de prendre un papier et d’écrire. Clairement, malgré un amour pour la bande-dessinée dès mon plus jeune âge (et pour le dessin également), la façon de faire m’a paru à l’origine complètement opaque. Comment encrer correctement ? On voyait encore le crayon gommé ! Et ce n’est qu’en démarrant mon blog il y a quelques années que je me suis penché réellement sur le sujet, trouvant des solutions petit à petit.

Comment développer un style digne d’intérêt ?

La littérature posait d’autres soucis que je garde encore aujourd’hui. La difficulté de développer un style et d’écrire ce que j’imaginais a été un frein à de nombreuses histoires. Comme pour beaucoup d’amateurs, j’ai commencé des romans sans jamais les terminer. Il y a huit ans, lors de ma dernière année en tant qu’étudiant, j’ai enfin écrit un roman complet. Premier livre d’une saga qui devait en avoir cinq (et qui n’en aura donc qu’un seul !), il m’a permis de développer jusqu’au bout un univers. Dans le même temps, j’écrivais les nouvelles de J’aurais aimé être quelqu’un d’autre (dont seule une partie sont publiées aujourd’hui, le reste étant de trop faible niveau), ainsi que le début du Huitième Péché Capital. A l’époque, j’essaie de toucher à la bande-dessinée, mais je suis trop limité techniquement que pour faire autre chose que de vagues crayonnés.

Ainsi donc, Le Huitième Péché Capital, mon premier projet fictionnel pour la bande-dessinée était à l’origine un livre. Et aujourd’hui encore, j’hésite sur le médium à utiliser. Si le dessin me permet un langage parfaitement adapté à l’univers infernal, ce début de roman a été le seul (aujourd’hui) où j’ai eu l’impression de développer un style qui me correspondait. Du coup, j’oscille entre l’envie d’écrire le roman et celui de l’adapter en bande-dessinée. Ironie du sort, l’embryon de cette histoire avait d’avoir été imaginé pour un court métrage de 3D qui n’a, bien évidemment, jamais dépassé la modélisation d’un premier personnage…

– Au fait, tu lances un nouveau péché capital… Mais tu as pensé à prévenir le vieux ?
– Le vieux ?
– Ben, Dieu !

Extrait du “Huitième Péché Capital”

La Chasseuse d’Hommes a vécu l’effet inverse. Pensé avant tout pour la bande-dessinée, l’optique d’une transcription en roman a fait du chemin. D’abord pour asseoir le scénario, puis pour éviter les problèmes liés à mes lacunes de dessinateur. Produire une bande-dessinée en mode réaliste est simplement impossible pour moi. Certes, je peux faire illusion sur des cases par-ci par-là, mais ce serait avoir des œillères que de ne pas reconnaître mon incapacité à faire un travail correct dans ce style. En revanche, j’essaie de développer un style dans le roman. Je me cherche encore beaucoup, mais j’espère parvenir à faire quelque chose de sympa. Et pourquoi pas l’adapter ensuite ? Ou mieux : le faire adapter par quelqu’un d’autre !

Après avoir bouffé du sable et de la poussière toute la journée, la première chose que l’on fait est de se payer un verre au rade du coin. Je ne voulais pas me faire remarquer, mais dans ces petits bleds paumés, impossible de passer inaperçue.

Incipit de La Chasseuse d’Hommes

ils-se-demandent-cover-2014-09-01-17-06-47Mon intérêt littéraire est donc régulièrement relancé par mes lectures, mais également par les concours de Short Edition. Ces derniers m’ont fait sortir du placard mes anciennes nouvelles et j’ai fini par les retoucher et les publier. Le problème reste toujours de cumuler ce genre d’activités à côté du boulot. Une passion est déjà dévorante dans son aspect temporel (entre autres…), alors deux… Cependant, on peut lier le tout dans une passion commune : raconter des histoires. Si j’avais la possibilité de réaliser des films ou de monter des pièces de théâtre, nul doute que j’écrivais mes histoires pour qu’elles s’adaptent au medium.

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A peine cet article terminé que j’apprenais que j’étais dans la liste des lauréats du prix d’automne de Short Edition. Nul doute que cela devrait m’inciter à continuer d’écrire dans l’avenir, même si j’ai eu mon prix avec une nouvelle écrite il y a plusieurs années ! Merci à tous ceux qui ont voté pour moi et à tous ceux qui auraient bien voulu mais qui n’étaient pas inscrits sur le site !

J’aurais aimé être quelqu’un d’autre sur The Book Edition

Jotunheimen

Après avoir publié plusieurs teasers sous forme d’illustrations depuis un mois, il était temps que je vous présente Jotunheimen, mon dernier projet en date. S’inscrivant dans la lignée de mes autres bande-dessinées, il s’attaque une nouvelle fois à mon sujet de prédilection : qu’est-ce qu’être un homme ?

Laura_04Depuis Le Modèle Vivant, je ne me suis pas attelé à la fiction. Avec Salle des Profs et L’Éveil des Sens, j’ai développé deux autobiographies – très différentes – qui m’ont permis de progresser sur de nombreux points et d’éviter la mise en place lourde d’un univers et de la création de personnages originaux. J’ai pu ainsi me concentrer à 100% sur la narration et le découpage, avec des graphismes relativement simples.

Cette envie de fiction revenait donc régulièrement, notamment avec mes “vieux” projets comme le Huitième Péché Capital ou La Chasseuse d’Hommes. Mais j’ai forcément beaucoup de mal avec ces fictions assez éloignées de ce qui fait avant tout mon univers : le quotidien. Et plus que ça, le quotidien personnel.

Le pitch de ce futur one-shot de 60 pages est le suivant :

Alexis, 30 ans, vient de se faire larguer. Par dépit, il décide de se lancer seul dans une randonnée au Jotunheimen, un massif de montagne norvégien. Mais que cherche-t-il  là-bas ? Et qu’y trouvera-t-il ?

Je sais d’ors et déjà que de nombreux lecteurs seront obsédés par la distinction entre auto-fiction et fiction. J’avoue ne même pas avoir la réponse à cette question. Si je construis des histoires d’après ma propre expérience (et celles de mes connaissances), la part de réalité n’a pas d’importance. Ainsi, si le personnage ne s’appelle pas Boris cette foi, ce sera quand même un lapin… Brouiller les pistes a toujours été un plaisir pour moi !

Laura_05Beaucoup de doutes m’assaillent dans l’écriture du scénario. Ainsi, le récit est avant tout introspectif, avec une forte part de narration et j’ai peur que les enjeux soient quelques peu… Légers ! Malgré tout, j’y instille mon style, une part d’humour et, j’espère, un peu d’émotion. Même si je passe une bonne partie du temps dans mes BDs à essayer de faire rire, je commence à avoir un peu d’expérience dans le domaine de l’émotion avec Le Modèle Vivant et L’Éveil des Sens, plus touchants que drôles à mon avis. Mais j’ai encore du mal à assumer la possibilité que je puisse faire une bande-dessinée pour toucher en premier lieu.

Jotunheimen s’inscrit pleinement dans la lignée du Modèle Vivant. Mais là où le Modèle Vivant multipliait les niveaux de lectures et les thèmes, Jotunheimen sera vraiment centré sur son histoire. J’ai cherché dans ma bibliothèque des bande-dessinées du même genre et je n’en ai pas trouvées. Cela ne veut pas dire que ça n’existe pas, mais je n’en ai pas chez moi. Ce qui s’en rapproche le plus est la série Lapinot (par Lewis Trondheim) ou de Monsieur Jean (par Dupuy & Berberian), mais ces ouvrages ne possèdent pas de narration, seulement du dialogue. Mais dans l’esprit, je pense que c’est assez proche.

Un défi graphique à surmonter.

Graphiquement, c’est un véritable défi qui m’attend. Depuis Le Modèle Vivant, je me suis efforcé seulement d’améliorer la propreté de mon dessin. J’ai envie de refaire des plongées, de contre-plongées, de grands décors… Cela va être dur, mais c’est très excitant. Les personnages seront plus actifs également (on est en randonnée !), il y aura des cases muettes… Bref, je vais pouvoir m’amuser un peu plus sur le découpage. L’Éveil des Sens est très cloisonné avec son format carré (même si c’est très adapté au sujet) et j’ai envie de plus de liberté. Je devrai me rapprocher d’un style plus classique dans la composition.

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Au niveau des personnages, comme les recherches l’indiquent, je reste sur de l’anthropomorphisme. Ce n’est pas par paresse, c’est ce que je préfère et de loin. J’aimerais me rapprocher d’un dessin un peu plus réaliste, avec des animaux plus typés, de vrais yeux, des variations dans les vêtements et… des chaussures ! De même, j’aimerais un encrage plus soutenu, plus dense, plus en volume. Je sais d’avance que ce ne sera pas au niveau que j’espère, mais au bout de plusieurs dizaines de pages, je sais aussi que j’aurais progressé. Comme d’habitude, chacun de mes projets présentent des particularités qui m’obligent à changer et donc à progresser.

Il vous faudra du temps pour voir le début de Jotunheimen. Cependant, la fin de L’Éveil des Sens est prévue début 2015 et j’aimerais pouvoir, pour une fois, enchaîner directement sur autre chose. C’est pourquoi j’en écris patiemment le scénario et que je développe des recherches de personnages petit à petit. Si je prends en main ce projet réellement à la suite du précédent, il devrait être terminé en… 2016 !

Le point sur les projets

Alexis1Le Modèle Vivant (autofiction) – terminé, pas de suite directe prévue. Jotunheimen est plus un cousin qu’un descendant direct.

Salle des profs (autobiographie) – terminé, une suite prévue un jour

L’Éveil des Sens (autobiographie) – en cours, une suite prévue un jour mais c’est plus dur d’assumer son adolescence que son enfance !

La Chasseuse d’Hommes (fiction) – abandonnée, trop difficile à dessiner. Peut-être une version en roman si j’arrive à développer un style pour ce projet.

Le Huitième Péché Capital (fiction) – une scène sera travaillée en atelier BD cette année. Le style graphique sera proche de Jotunheimen et me permettra de travailler les deux projets en même temps.

Jotunheimen (fiction) – prévue pour 2015

Laura #3

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Je continue mes recherches sur mon projet Jotunheimen. Laura est passée de chatte à souris. Pour des questions de caractère du personnage essentiellement, mais aussi parce que j’aime beaucoup dessiner les oreilles et queues de souris ! J’essaie d’améliorer mon encrage en le densifiant. Ici, c’est fait au feutre. C’est moins joli, mais ça me permet de tester plus facilement des choses.

Au-delà de l’aspect graphique, je travaille activement au scénario de ce projet bien évidemment !