Bilan 2019 – Bande dessinée

On continue avec la deuxième phase du bilan : la bande dessinée, le cœur de ce blog. Un topo sur la Prépa bien sûr, mais également sur les projets à venir qui mûrissent lentement. 2019 restera une année sans publication. C’est toujours difficile, mais je n’ai au moins pas perdu de temps à réaliser la mise en page et le nettoyage en profondeur de planches…

La Prépa

Après plus d’un an et demi de travail, j’arrive à la moitié du projet. Je suis donc dans les temps, puisque j’avais projeté entre 3 et 4 ans de travail.

Les femmes aiment les cochons c’est bien connu…

Sans surprise, le côté confiné dans le lycée me casse un peu le plaisir du dessin. Je me pose énormément de questions au niveau de la narration que j’essaie de rendre la plus fluide possible.

Après Jotunheimen et les grands espaces, cette BD n’est pas simple à réaliser. Dès que les planches sortent du cadre du lycée, j’y prends plus de plaisir. Reste un dessin qui mûrit. Je sens bien que mes planches sont plus abouties que les premières, notamment au niveau des couleurs. C’est une belle réussite d’avoir osé faire cette bande dessinée au pinceau et à l’aquarelle.

L’histoire avançant, j’ai commencé à avoir des retours positifs de cet ouvrage. Il faut bien comprendre que je doute encore pas mal de ce projet. Deux copines en prépa… De quoi faire un livre ? Avec l’histoire qui s’installe, quelques lecteurs m’ont rassurés sur leur intérêt pour La Prépa. Il est d’ailleurs intéressant de voir qu’à force d’échanger avec mes lecteurs, un fil conducteur commence à se dessiner sur le pourquoi ils apprécient mes BDs.

Vues les avancées, j’espère une publication pour fin 2021. Soyez patients…

Le Peintre

Premières recherches sur le personnage du peintre, inspirées de Caravage

Comme La Prépa en est à un stade de réalisation pure, je travaille d’autres projets pour l’après. Outre les classiques vieux projets toujours en tête (La Chasseuse d’hommes notamment), j’ai conçu un nouvel univers cette année. Le projet, appelé Le Peintre (nom provisoire), serait une série inspirée de la série Azimut de Lupano et Andreae… Bref, je partirai pour… 15 ans de dessin ? Vu ce que j’ai à raconter, je pense qu’il me faudrait bien trois tomes.

Il me faut encore finaliser l’histoire complète, découper le tout… Mais j’ai eu beaucoup d’idées qui fonctionnent bien ensemble, quelques personnages bien trouvés… Le travail graphique serait aussi complètement différent. Il y aurait de vrais humains et un univers façon dix-neuvième siècle fantasmé (un peu steam punk, mais léger). Beaucoup d’inventions à mener… Bref, c’est très enthousiasmant comme défi, mais puis-je vraiment me lancer, dans une série, en amateur ?

Jotunheimen

Jotunheimen est arrivé en fin de vente. Ce sera 50 exemplaires. Il m’en reste 25 sur les bras, ce qui fait que j’ai perdu de l’argent dans l’affaire. Mon échec a été d’avoir été incapable de vendre le projet autrement que par mon blog. J’avais prévu un dossier de presse à envoyer à divers organismes (fédération française de randonnée, office de tourisme norvégien…), mais je ne l’ai jamais finalisé. C’est un métier que je ne maîtrise pas.

Bon ben y’a plus qu’à envoyer, hein ?

Même chose pour les festivals et salons de BD où je n’ai pas su assurer une veille et une promotion de mon travail pour trouver un public. Jotunheimen en restera là a priori. C’est un peu dommage, mais c’est aussi la limite de l’autoédition.

Autres

Je continue à penser que certains de mes projets pourraient être dessinés par d’autres. Mais comment trouver un dessinateur amateur prêt à me suivre ? Je n’en ai aucune idée et du coup je ne cherche pas vraiment. Les amateurs ont tendance à avoir chacun leurs propres univers à développer. J’ai aussi un problème psychologique à envisager qu’un dessinateur puisse réaliser l’un de mes scénarios de moins bonne façon que moi. Bref, il faudrait que sur le projet, le dessinateur arrive à apporter un plus à ce que je sais faire.

Il n’est pas impossible qu’après La Prépa je fasse une pause sur les gros projets et que me je lance dans une BD par épisodes, moins lourde graphiquement. Ce serait l’occasion de retrouver un trait plus simple, expressif et un peu de spontanéité. Et surtout : de l’humour ! Pour cela, mon projet de BD post-apocalyptique mettant en scène des profs reste d’actualité…

Beaucoup de projets encore embryonnaires qui mûrissent. Il est difficile de faire un choix. J’aimerais bien avoir parfois des dessinateurs qui opèrent pour moi, mais encore faudrait-il que j’écrive ces scénarios jusqu’au bout… Là, ils se contentent souvent d’une trame générale.


2020 ne verra certainement pas la sortie de La Prépa. Encore une année blanche au niveau des publications ? Que nenni ! Mais ça, on le découvrira dans le prochain article !

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