Aquarelles écossaises

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Retour de vacances où, comme d’habitude, j’ai très peu dessiné. Je vous présente les quelques aquarelles réalisées, d’après photo (le temps écossais permet peu de s’arrêter pour dessiner sans se prendre un peu de pluie sur le carnet).

J’ai eu beaucoup de mal à faire ces aquarelles à cause de mon pinceau à réservoir. Je n’arrive pas à bien doser l’eau. Je peins avec du lavis complètement délavé ou alors presque à sec. Du coup, je reviens souvent sur les mêmes zones pour corriger, ce qui est une mauvaise chose en aquarelle. De même, la présence massive de grande zones herbeuses (et vertes) a rendu les réalisations périlleuses. Il me manquait clairement un grand pinceau. Mais quand on part avec un sac à dos, il faut savoir sacrifier du matériel.

Malgré tout, ces vacances ont stimulé ma créativité, puisque j’ai imaginé quatre nouvelles. J’ai également réfléchi à une possible suite à Jotunheimen. Des idées ont émergé, mais pas encore de quoi écrire une histoire vraiment intéressante (et éviter la redondance). Par contre, les noms des lieux, issus du gaélique, pourrait permettre de rester dans le ton : le tome 2 pourrait ainsi s’appeler Inchnadamph ou Kinlochewe. Et ce qui est drôle, c’est que ça ne se prononce pas du tout à l’anglaise !

Je termine sur mes projets du mois d’août. J’hésite à participer de nouveau au concours jeunes talents de quai des bulles. Cela pourrait me permettre de tester de nouvelles techniques en réalisant une planche encrée au pinceau et colorisée à l’aquarelle.

De même, j’ai une planche sur le feu pour Jotunheimen. Je pense que la publierai en septembre, quand tout le monde sera là pour la lire !

À bientôt pour de nouvelles aventures !

Au pays des Géants

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Maintenant que je fais les textes à l’ordinateur, il m’arrive de nouvelles surprises. Par exemple, ici, il me manquait des lettres (le Ù) et de la ponctuation (« et »).

Ça me fait aussi de nouvelles planches avec des bulles vides :

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Tiens, je vous balance le crayonné aussi puisque je l’ai scanné :

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Ma vie en une case

Parfois, au détour d’une case, on s’arrête. On regarde le dessin et, surtout, le dialogue, et ça nous touche. Étrange émotion lorsqu’on a écrit soi-même cette case…

Pour vous faire patienter (je vous jure que je dessine des planches), voilà une case qui résume un peu ma vie :

page36_case5 Continuer la lecture de « Ma vie en une case »

Projets 2016

Jotunheimen

L’année 2016 sera l’année de la continuité. Après avoir réalisé 28 pages en 2015, je compte en faire à peu près le même nombre cette année. Cela ferait 56 pages, donc pas de quoi terminer l’histoire qui en comptera 80…

En parallèle des planches, je continue à travailler le storyboard. Quant à la toute fin de la bande-dessinée, j’ai du mal à me faire une idée sur mon choix initial. En même temps, j’espère pouvoir continuer à coacher Nicolas Archimède pour proposer à terme une version en couleur.

Vous l’aurez compris, pas de projet auto-édité cette année a priori… À moins que…

Dans un storyboard, il faut faire preuve d'imagination !
Dans un storyboard, il faut faire preuve d’imagination !

Les 23 heures de la BD

Je devrais participer cette année encore aux 23 heures de la BD. J’ai déjà auto-édité certaines histoires, à titre personnel (des tirages à 10 exemplaires pour la famille et les copains). Je me pose de plus en plus la question de faire une intégrale en reconstituant les planches (pour rappel, les 23 heures de la BD exigent un format paysage). Cela ferait 12 pages par année. Honnêtement, ça vous intéresserait ?

5 participations déjà !
5 participations déjà !

Autres bande-dessinées

Au-delà de « Jotunheimen », il va me falloir commencer (doucement) à travailler l’après. Techniquement, je retouche de temps en temps l’univers de « La chasseuse d’hommes ». C’est léger, mais l’histoire gagne en cohérence, en intérêt et en profondeur. Je laisse mûrir le tout, sans savoir pour autant si ce sera mon projet suivant.

Dans la même veine, « Le huitième péché capital » reste un projet auquel je tiens. Avec mes projets architecturaux réalisés en 2015, je commence à espérer un retour en grâce de ce projet. Pour 2017 ou 2018 peut-être… Mais le scénario demande à être plus abouti, car il ressemble plus à une pièce de théâtre qu’à une bande-dessinée à ce jour. Il faut plus d’actions et plus de lieux à visiter.

Bientôt une quatrième version pour La chasseuse d'hommes ? Ou une troisième version du huitième péché capital ?
Bientôt une quatrième version pour La chasseuse d’hommes ? Ou une troisième version du huitième péché capital ?

Littérature

J’en parle parfois sur ce blog, mais je mène en parallèle quelques travaux d’écriture. En ce moment, je travaille sur des nouvelles afin d’améliorer mon style et de tester des effets, des ambiances… J’espère écrire suffisamment pour publier un recueil de nouvelles auto-édités un de ces jours. 2016 semble un délai un peu court pour le coup…

En parallèle, je travaille à un projet de roman. Après avoir écrit une centaine de pages, j’ai fait table rase et suit reparti sur autre chose, tout en traitant globalement le même thème. J’espère un jour pouvoir voir ce projet aboutir également.

Bien sûr, d’autres projets viendront certainement se greffer autour de l’ensemble : Quai des bulles, Culture Zine, We Do BD ? Qui peut le dire aujourd’hui ? J’espère également que, comme depuis des années, je continuerai à trouver de l’inspiration pour mener des projets et ne jamais me retrouver face à une page blanche, ne sachant pas qu’y dessiner…

Bilan 2015

J’ai réalisé peu de choses en 2015, contrairement aux années précédentes. Le bilan général est le suivant :

  • Aucun livre nouveau publié
  • Participation à un fanzine, le CultureZine
  • Participation à deux festivals (Gretz-Armainvilliers et We Do BD)
  • Participation aux 23 heures de la BD

On est loin des trois livres publiés en 2014 (dont un de nouvelles), mais dont les créations originelles étaient plus anciennes (pour « Salle des Prof » et « J’aurais voulu être quelqu’un d’autre »). Pour le reste, c’est équivalent. Le gros changement pour moi cette année est donc l’absence de publication d’un livre (on parle d’auto-édition bien évidemment). « Jotunheimen » est un projet tellement long, qu’il ne devrait même pas être terminé en 2016…

Les statistiques

Mon côté scientifique ne peut s’empêcher de vous transmettre quelques statistiques sur le blog (au jour du 29 décembre bien entendu) :

  • 50 visiteurs uniques par jour de moyenne pour Belzaran.fr (une centaine de visiteurs les jours de publications)
  • 11 visiteurs uniques par jour de moyenne pour Blogbrother.fr

Les évolutions depuis 2010 suivent visiblement l’évolution des fréquentations des blogs BD en général. Comme je l’avais déjà indiqué, le nombre de visiteurs sur le blog n’est qu’une partie des lecteurs, étant donné que je publie mes planches sur d’autres plateformes. Globalement, cela baisse mais on est plus proche du tassement.

Stats 2015
Nombre de visiteurs uniques moyens par jour

 

Les projets

J’ai relu récemment mes anciens ouvrages. Avec l’arrivée de « Jotuheimen », j’aborde un virage plus proche du franco-belge classique et de plus en plus éloigné du blog BD. J’ai ressenti l’envie (et le besoin peut-être) d’exploiter la diversité de mise en page que permettait une publication classique. Encore une fois, je me cherche un style. Chaque projet, les uns après les autres, m’a fait tenter quelque chose. Même si tout reste dans le domaine de l’autobiographie et de l’auto-fiction, les choix de colorisation, d’encrage, de format changent au grès des projets. Cela vient d’une envie de progresser et d’apprendre. En tant qu’amateur, j’ai tout mon temps pour faire des projets.

adapter le dessin à l'histoire
Adapter le dessin à l’histoire et non l’inverse !

De même, l’humour potache et trash des débuts semblent bien loin ! Le récit introspectif et contemplatif de « Jotunheimen » n’a plus rien à voir avec les BDs toutes en dialogue de mes premiers pas de blogueur…

« Jotunheimen » est un projet au long cours qui me permet de dessiner de façon plus réaliste. C’est très difficile et j’apprends de nouvelles choses. Et déjà, je commence à trouver le tout rigide et voudrait trouver, pour mon prochain projet, un style de dessin plus relâché… Mais tout dépendra du projet !

Malgré tout, au niveau du dessin pur, je continue à progresser, ayant ajouté de nouvelles cordes à mon arc :

  • une meilleure compréhension de la perspective
  • un encrage plus dense par l’utilisation de différentes tailles de plumes
  • la capacité de dessiner des décors naturels
Tracer une perspective, aujourd'hui, ça me détend.
Tracer une perspective, aujourd’hui, ça me détend.

Quelques nouveautés seront encore à apprendre hélas… En premier lieu : dessiner une scène de pluie… J’ai écrit le scénario de « Jotunheimen » sans prendre en compte les contraintes liées au dessin. De même, j’essaie de faire des storyboards qui se moquent des problèmes techniques engendrés. Mais après, il faut essayer de suivre au mieux !

La nouveauté

Cette année aura été surtout l’année où j’aurais engagé une collaboration avec un coloriste ! Après avoir râlé pendant des mois sur mon incapacité à réaliser les couleurs de ma BD, Nicolas Archimède s’est proposé et les essais ont été concluants. Ayant l’habitude de travailler seul, j’apprends à collaborer (à distance qui plus est !) sur un projet personnel. C’est très enrichissant et la BD n’en sera que meilleure !

Malgré certaines apparences, 2015 a été une année riche d’apprentissage et d’étapes franchies. Me dispersant peu, j’essaie au mieux de me concentrer sur un projet unique et d’atteindre mon but. Ce sera certainement la même chose en 2016 !

Le coup du lapin

article_analyseLe personnage principal de ma prochaine bande-dessinée, Alexis, est un lapin. Mais pourquoi cet animal et pas un autre ? Retour sur un choix pas si évident.

Voir un lapin comme héros de mes bande-dessinée est devenu au fil des ans une tradition. Tout à l’Ego, Le Modèle Vivant, Salle des Profs et L’Éveil des Sens l’ont prouvé… Sans compter les projets des 23 heures de la BD (What About Sex et Un cas d’espèce). La plupart sont de l’autobiographie ou de l’auto-fiction, d’où une certaine continuité. Mais avec Jotunheimen, un récit fictionnel, j’avais la possibilité de changer d’animal. Alors pourquoi rester sur le lapin ? Car au départ, mes premiers personnages étaient des êtres humains (Steven & Norbert) avant le premier animal qui fut Blongo, un hippopotame. Cet animal était d’ailleurs mon véritable animal totem. C’est pourquoi on le retrouvait dans Tout à l’Ego sous la forme de Petit Hippo. Mon tout premier dessin sur la toile fut d’ailleurs un hippopotame !

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Mon premier dessin publié sur internet

Ceux qui ont pu me rencontrer savent que l’hippopotame me correspond peu physiquement et il m’était difficile de me projeter dans cet animal. Il m’a donc fallu trouver un autre animal qui me paraissait plus adapté. Car l’intérêt du dessin anthropomorphe est justement de lier un aspect physique et psychologique avec l’image que l’on se fait d’un animal. Ainsi, vous êtes nombreux à me poser la question rituelle : « mais pourquoi un lapin ? »

Rechercher la facilité ?

Si pour Jutunheimen je suis parti sur le même animal, c’est avant pour n’avoir rien à changer ! Ne pas avoir à se triturer les méninges pour trouver un animal adéquat a forcément des avantages. Mais avec mes avis de changer graphiquement de style, mon travail de recherche reste le même. Ainsi, le museau et les oreilles du lapin seront très différentes entre L’Éveil des Sens et Jotunheimen. J’aurais pris un autre animal que cela m’aurait demandé autant de temps de travail. Cependant, je sais qu’en gardant le lapin, beaucoup vont interpréter mon récit de fiction comme une auto-fiction ou, plus encore, comme une autobiographie. Cela m’a toujours amusé, ce n’est donc pas un frein en soit !

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Malgré tout, dessiner le même animal est aussi l’occasion d’améliorer son dessin en faisant évoluer le personnage. D’avoir influencé par Mickey (Walt Disney), dont on retrouve le museau, je me tourne ensuite vers les production de Fabrice Tarrin, dont je ne parviens pas à retrouver alors la subtilité. Le museau se fait plus fin, les oreilles un peu moins longues et droites. Je finis par abandonner les yeux “complexes” en abordant le point sous l’influence du Combat Ordinaire de Manu Larcenet, entre autres. J’arrive à travailler l’expressivité malgré les limites techniques de ce genre de dessin. Après beaucoup d’efforts, j’arrive enfin à rajeunir le lapin pour dessiner L’Éveil des Sens. Pour cela, un museau plus court, une joue plus basse (qui arrondit le crâne) et des petites oreilles. Enfin, pour Jotunheimen, mes influences vont vers un dessin plus réaliste. Outre Oscar Marin qui m’a sacrément aidé avec Solo, on peut citer Blacksad de Guarnido & Diaz Canales et surtout Le Vent Dans Les Saules de Michel Plessix. Ces bande-dessinées me rappellent que mes animaux sont finalement peu caractérisés.

evolutionLapin

L’évolution des personnages lapin dans le temps

J’essaie donc de me libérer. Mon dessin plus réaliste m’a ainsi permis de dessiner quatre lapins d’une même famille suffisamment différents. La forme du museau, des oreilles et du crâne sont adaptés. Une révolution pour moi, car le fait de dessiner des animaux me permettait aussi de masquer mes problèmes de différenciation des personnages. J’en profite aussi pour bosser un peu plus les vêtements et accessoires. Un personnage se caractérise aussi par cela !

L’historique du lapin

lapinotLe lapin garde chez moi une grande marque affective de par le personnage de Lapinot (par Lewis Trondheim), l’une de mes séries de bande-dessinée préférées (et qui m’a donné envie de faire de la BD). Je peux noter aussi que Marvin Rouge (Donjon par Lewis Trondheim & Sfar) est aussi un personnage qui m’a marqué. Plus prosaïquement, quelle image peut renvoyer un lapin ? Un lapin est sympathique, mignon, fragile. On a envie de le protéger et de lui faire des câlins (le meilleur exemple étant Eusèbe dans De Capes et de Crocs de Masbou et Ayroles). Voilà un animal qui est ainsi parfaitement adapté à mon personnage.

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Une des difficulté est les grosses joues du lapin. Je ne suis pas fan des designs de Bugs Bunny ou de Coco Lapin. De même, un lapin peut vite troquer son côté innocent/naïf pour la bêtise (comme le personnage Garenni dans Canardo par Sokal). C’est donc tout un travail de parvenir à ne pas donner cette impression de naïveté trop poussée. Cette difficulté à dessiner un lapin plus réaliste a été suffisamment poussée pour que j’hésite à changer d’animal. Après tout, je l’avais bien fait pour Laura, passée de féline (chatte, renarde) à souris.

Sortir des mammifères.

MeilleurAmi_01Depuis que j’ai démarré le dessin anthropomorphe, j’ai du mal à sortir des mammifères. Ils le sont presque tous. On retrouve ainsi beaucoup d’animaux peu originaux : lapin, chat, chien, ours (et son cousin le panda), souris, écureuil… Ainsi, certains personnages ont été modifié d’ors et déjà afin d’amener un peu de visibilité à d’autres espèces moins utilisées par le passé : le perroquet à la place de l’écureuil pour la vendeuse, un chimpanzé à la place du lion pour le meilleur ami… Un lézard est prévu également dans l’histoire. Cet élargissement avait déjà été effectué timidement dans mes bande-dessinées précédentes et je souhaite le continuer.

Le choix d’un animal pour un personnage n’est pas innocent. Il est souvent porteur de sous-entendu et ne peut pas être fait à la légère. Mais outre le sens que l’on peut vouloir donner à ce choix, c’est aussi une question de plaisir et de variété graphique. Car à force de dessiner tout le temps les mêmes animaux, on se perd dans des automatismes et la lassitude peut pointer le bout de son museau. Heu… De son nez !

Liens
Phylacterium : Ichtyoscopie printanière
Wikipédia : Liste des lapins de fiction

Dessin coquin #2

diane et rouquine

Je l’avais promis : voilà un dessin coquin pour mon passage à plus de 100 followers sur Twitter. Comme quoi, ça vous motive toujours ! Prochaine étape : les 200 fans sur Facebook !

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