Comme souvent, j’avais démarré le projet sans finaliser pleinement le scénario. Ayant perdu la première planche, je n’avais que de simples dialogues à me mettre sous la dent. Et encore… Pas de quoi terminer la planche !
Voilà donc la base de travail. Attention, ça spoile !
On voit que c’est léger : aucune mention des personnages, de la mise en page, des cadrages ou des décors… Je me suis donc basé sur mes souvenirs pour reconstruire le tout et finaliser le scénario. La première page était la plus simple à réécrire, puisque tout avait déjà été fait.
Ce n’est pas anodin, mais depuis j’écris mes scénario au stylo et non plus sur traitement de texte. Dans les faits, ça stimule ma créativité et j’avance plus vite. D’ailleurs, je ne retape rien à l’ordinateur ensuite, je passe directement au storyboard.
On remarque que cette fois les dialogues sont accompagnés :
- Du nom du personnage qui parle
- Des numéros de case
- De la bande correspondante (par les crochets)
Ainsi, avec ce scénario, même sans storyboard, la planche est déjà bien décrite. Un petit gribouillis est réalisé également (ici un carotte) histoire de transmettre certaines idées avant le storyboard.
Ce qu’il me fallait avant tout, c’était la deuxième page, restée sous forme d’ébauche sommaire.
Sur la deuxième page, on peut voir un « cf El Topo ». Cela fait référence à la bande dessinée Les fils d’El Topo par Jodorowsky & Ladrönn. La couverture, assez clichée, était typiquement le genre d’attitude que je voulais pour le personnage à cette case-là (le personnage porte un chapeau si vous avez bien lu !)
Voilà donc pour le scénario. On remarquera que certaines répliques ont été supprimées parce qu’elles étaient sans intérêt. En soit, la deuxième page a été quasiment entièrement écrite, même si la chute était déjà celle-ci précédemment !
À suivre : le storyboard.