De passage au musée d’Orsay, j’en ai profité pour visiter l’exposition consacrée à Nathanaëlle Herbelin, une peintre franco-israélienne. Il n’est pas rare que l’institution demande à des artistes contemporains de mettre leurs œuvres en regard de celles présentes au musée. Ce fut une excellente surprise, le travail de la peintre m’a particulièrement parlé et séduit.
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Françoise Pétrovitch
Je m’aperçois que j’avance dans mes recherches artistiques lorsque je sens des ponts avec d’autres oeuvres. Après avoir parlé de mon amour pour le naturalisme (j’aurais d’ailleurs d’autres choses à ajouter sur le sujet !), j’ai été marqué récemment par l’œuvre de Françoise Pétrovitch.
Françoise Pétrovitch est une artiste plasticienne qui dessine, peint et sculpte. On va s’intéresser essentiellement à la première partie, n’étant moi-même pas du tout attiré par la sculpture ! J’ai découvert son œuvre suite à son exposition au Musée de la vie romantique (Aimer rompre, 2023). Ayant été séduit par son art, j’ai enchaîné avec son exposition à la galerie Semiose (Dans mes mains, 2024).
Les œuvres présentées par Françoise Pétrovitch sont de grandes toiles assez éloignées de mes petites peintures. C’est sur le sujet que des recoupements m’ont paru évident. La peintre s’intéresse beaucoup à la représentation de personnes, notamment adolescentes (on ne peut pas vraiment parler de portrait). Ils peuvent être seuls ou à plusieurs. Lors de l’exposition Dans mes mains que j’ai senti un rapprochement avec mon propre travail.
Sur ces deux peintures, on voit bien la différence de traitement. Il y a peu de paysages et d’arrière plan chez Petrovitch je travaille d’avantage en matière. C’est très différent comme approche. Mais le sujet ici est identique : peindre quelqu’un sur son portable.
L’artiste semble avoir la même fascination pour les moments à attendre, ce qui fait écho à ma série sur l’ennui. Et même si la technique et le rendu est différent, on retrouve des compositions ou des poses identiques.
Enfin, l’artiste peint plusieurs tableaux avec deux ou trois personnes, des représentations de jeunes gens en groupe. Même si ceux-ci n’interagissent pas (même avec les regards), cela m’a fait pensé à ma série sur la sororité. Les compositions sont cependant plus éloignées, car à l’inverse j’essaie de mêler les corps.
Depuis quelques temps, je me cherche en tant que peintre. Depuis quelques temps, j’ai l’impression de me trouver de plus en plus. Cela passe aussi pas la découverte d’artistes qui, de par leur technique et/ou leurs sujets me font prendre conscience de ce qui fait ma personnalité. Françoise Pétrovitch aura été l’une d’eux.
Bilan 2023
Étant donné que j’ai déjà publié une forme de bilan de mes activités il y a peu, ce bilan sera plus court que les précédents. Mais il est toujours bon de faire un petit point sur l’année passée pour bien préparer la suivante et aborder les nouveaux projets avec lucidité.
Statistiques
Mon plugin de statistiques est tombé en rade, il n’y aura donc pas de statistiques sur la fréquentation du blog. Cela faisait depuis 2010 que je tenais les comptes des visites chaque jour… J’aurais dû vivre ça comme un cataclysme, cela n’a pas été le cas. La baisse continuelle du nombre de visiteurs était plus déprimante qu’autre chose depuis des années, ne pas la voir est finalement une bonne chose pour ma motivation. Au début de l’année, quand mes statistiques étaient encore en fonctionnement, la décrue continuait implacablement…
Sur les réseaux sociaux, la tendance est à la constance. Si Facebook augmente, c’est à cause de comptes bizarres qui ne me suivent pas vraiment. Là aussi, cette statistique perd de son sens. Sur Twitter, c’est stable alors que sur Instagram, la croissance est toujours aussi poussive. Bref, rien de vraiment nouveau. Malgré tout, l’année dernière je me plaignais de ne pas passer le cap des 400 followers sur Insta, c’est fait désormais.
J’ai une nouvelle fois tenté de m’inscrire sur un réseau social pour dessinateur (dont j’ai oublié le nom), mais ce n’était pas adapté pour moi en terme de production et de génération (très orienté character design et manga). Seule le site WeoneArt m’apporte un peu de visibilité et de retours, ce qui fait toujours plaisir à lire.
Créations
Les statistiques, ce ne sont pas que les lecteurs, ce sont surtout des œuvres ! Cette année 2023 a vu pas mal de petits nouveaux :
- Publication de la BD La Prépa
- Publication du roman Le Cimetière des Éléphants
- Publication du recueil Les Territoires interdits
S’il y a une forme de concours de circonstances pour ces publications (La Prépa a été terminée en 2021, publiée en 2022 par exemple), c’est un bel accomplissement. Tout ce travail effectué en amateur, sur le temps libre, pendant si longtemps (La Prépa, 4 ans de travail, Le Cimetière des éléphants, 2 ans de travail, Les Territoires interdits 4 ans d’atelier) est enfin récompensé !
Au niveau des ventes, ce n’est pas folichon bien évidemment. La Prépa a été vendu à ce jour à 31 exemplaires (soit 20 de moins que Jotunheimen), dont une partie a été offerte. Ça reste honorable vue la quasi absence de promotion de ma part… On ne se refait pas.
Pour Le Cimetière des éléphants, c’est bien sûr une semi-déception cette publication. En effet, le livre n’a pas trouvé preneur chez les éditeurs. Je me disais lors de son écriture qu’il me fallait aller au bout de mon premier roman, car celui-ci n’était jamais édité. C’est maintenant chose faite !
Mine de rien, ce travail d’édition et tout ce qu’il implique (jusqu’aux dessins des dédicaces et aux passages à La Poste) font partie du « temps de travail » de l’artiste qui a joué aussi sur ma création. Rien que pour les livres, il m’a fallu les relire complètement, les corriger, les faire imprimer, les relire une nouvelle fois…
À côté de ces publications, j’ai continué à peindre et dessiner cette année :
- 18 peintures à l’aquarelle
- 8 peintures à l’acrylique
- 31 dessins au crayon pour l’Inktober
- 1 strip en BD
- 1 fusain
C’est assez proche de ce que j’avais fait l’année dernière. Les 6 pages de BD se transforment en 3 peintures à l’acrylique. Sachant que j’ai travaillé davantage sur de plus grands formats, je suis content de maintenir cette production. Parfois, j’ai l’impression que je pourrais faire plus, mais cela reste satisfaisant.
Je suis resté dans la dynamique de l’année 2022. J’ai cherché à développer des séries, sans que cela soit sclérosant. Par exemple, la série Sororité présente des femmes ensemble. J’aime beaucoup ces compositions complexes. Elles me demandent du temps, mais je suis fier du rendu final. La difficulté est avant tout de trouver des modèles en photo pour les réaliser.
En parallèle, je continue mes portraits « simples » où je cherche à capturer une expression, un visage, et à travailler la ressemblance. Je fais des progrès, même s’ils sont moins flagrants que les années précédentes.
Une nouvelle fois, j’ai participé à l’Inktober. Cela a été une belle réussite d’aller au bout de cet exercice. On ne réalise pas toujours combien il est difficile de se tenir à un croquis réalisé par jour. Pour éviter tout blocage, je n’avais pris absolument aucun thème et je me donnais moins de 5 minutes pour choisir un sujet.
Ma production est devenu une sorte de création en parallèle. J’ai actuellement terminé une aquarelle alors qu’une autre attend d’être finalisée et qu’une acrylique traîne dans un coin, patientant qu’il y ait du soleil pour être avancée.
À côté du bloc graphique, j’ai également fini d’écrire le premier jet de mon deuxième roman, L’Arbre foudroyé. Il est actuellement en relecture par de (gentils) bêta-lecteurs. Il tentera lui aussi le passage par l’édition classique. Deux fois plus court que Le Cimetière des éléphants, il m’a fallu deux fois moins de temps pour l’écrire !
Étant donné ma production de cette année, je pense que c’est confirmé que, pour l’instant, la BD s’est terminé pour moi.
Cette année a vu également ma production musicale s’intensifier. C’est pour moi un grand bonheur de revenir avec autant de force vers mes premiers amours créatifs. J’ai investi dans du matériel en 2023 et je devrais bientôt arriver avec des créations à vous proposer.
Projets
Mon gros projet de cette année est mon roman L’Arbre foudroyé. En bêta-lecture actuellement, il me faudra le corriger/modifier suite aux retours que j’en aurais, puis je le proposerai aux maisons d’édition (avec tout le travail que ça demande : impression des tapuscrits, rédaction des lettres d’intention, etc). Comme je l’ai déjà fait une fois, j’espère que cela sera moins douloureux !
En parallèle, je travaille sur l’écriture de mon troisième roman, sans titre valable actuellement. C’est un livre inspiré de mes années d’étudiant qui traitera notamment de la création musicale. Je le vois actuellement comme une fusion de mes deux premiers livres. J’espère profiter de l’expérience que m’ont apportés ces deux projets pour les injecter dans celui-ci.
En terme de peinture, je tiens évidemment à continuer mes productions. Pas de projet en particulier. Je ne cherche pas à vendre, à exposer, je le fais pour mon pur plaisir. Un de mes grands blocages est de trouver des photos qui m’inspirent. Quand je fais de la construction à partir de bouts d’images, c’est souvent assez raté dans la composition finale, notamment au niveau des lumières, comme pour cette peinture :
Pour cette idée de peinture, j’ai d’ailleurs une autre composition en tête, mais impossible (pour le moment ?) de trouver une photographie satisfaisant pour la peindre. Je passe parfois des heures à chercher des images, en vain. Une belle perte de temps.
Au niveau musical, j’aimerais enregistrer un mini-album (4-5 morceaux). C’était mon objectif de cet été, puis de l’année… J’ai pris un peu de retard car j’ai décidé d’enregistrer les parties à la basse alors qu’avant j’utilisais une basse programmée. Il me faut donc du temps en plus, mais le résultat final est bien meilleur.
J’ai plusieurs démos enregistrées déjà. J’ai gagné en efficacité et je devrais pouvoir enregistrer bien plus vite et souvent qu’auparavant. Pour faire simple : j’enregistre en prise directe sur l’ordinateur (et non plus avec un micro), ce qui me permet d’enregistrer des guitares le matin ou la nuit…
Voilà pour ce bilan de l’année. Un bilan reluisant au niveau des publications, beaucoup moins sur le point de la notoriété. Je continue cependant à bâtir une œuvre protéiforme, dans mon coin, où tout se rejoint et se complète. Merci à vous qui êtes là pour me soutenir, même en silence.
L’heure des bilans
L’année 2022-2023 est une année particulière pour moi (oui, je suis prof, je pense en années scolaires). Il a vu la publication :
- d’une bande dessinée, La Prépa
- d’un roman, Le Cimetière des éléphants
- d’un recueil de textes, Les Territoires interdits
Le tout en autoédition. C’est également une année où je me suis relancé fortement dans la composition musicale et où j’ai continué la peinture. J’ai accepté depuis longtemps d’être un artiste protéiforme, mais il m’a semblé important de réfléchir à ma communication sur internet. Actuellement, j’ai trois domaines distincts :
- Les créations graphiques (BD, peinture, illustration) avec Belzaran
- Les créations littéraires avec Alexis Garehn
- Les créations musicales avec Carbon Peroxide
J’ai fait le choix de réunir la communication en un point unique qui sera, sans surprise, le blog Belzaran.fr.
La fin de la bande-dessinée
Depuis des mois, l’envie de faire de la bande-dessinée m’a quitté. Les contraintes du genre ne me correspondent plus. Ainsi, je ne peux pas finaliser aussi bien les cases d’une BD comme je le fais pour mes aquarelles au risque d’y passer 20 ans. Pour ceux qui en douteraient, j’ai tenté de me remettre à de nouveaux projets, j’ai commencé la réalisation de planches, j’ai même dessiné des pages d’essai… Je ne suis pas arrivé au bout.
C’est à regret que j’arrête la bande-dessinée après tant d’année à chercher à m’améliorer. Mais sans flamme, sans envie, il m’est impossible de me forcer.
Cette décision (cet état de fait ?) m’oblige à repenser ce blog. D’abord blog d’illustration, il était vite devenu blog BD, puis un support pour webcomics. En cela, il a déjà pas mal évolué. Sans bande-dessinée, qu’y publier ? La logique est de continuer à y montrer mes productions graphiques, mais je pense que vous êtes plusieurs à suivre le blog aussi pour mes histoires.
Relier les projets
Ce risque de dispersion (où tout le monde ne serait pas intéressé par ce que j’y publie et déserterait), est en fait déjà en action. La fréquentation du blog est famélique depuis des années et une partie de mon audience me suit différemment, par les réseaux sociaux notamment.
Pour moi, tous mes projets sont en lien, de façon plus ou moins directe. Par exemple, je vais peindre la couverture d’un livre que j’ai écrit ou celle d’un album que j’ai composé. Dans plusieurs de mes textes déjà publiés, il y avait aussi des parties graphiques (des haïkus dans Chemins détournés, des reproductions de tableau dans Le Sauna).
Ce lien entre différents arts a été particulièrement évident sur mon évolution graphique. J’ai produit de nombreuses illustrations en lien avec mes bande-dessinées (notamment les personnages féminins). Mes progrès au pinceau, à l’aquarelle, puis dans le portrait sont venus d’abord de dessins de personnages de bande-dessinée. Un exemple intéressant est cette illustration que j’avais réalisée avec l’idée de faire une Chloé « humaine ».
Quand j’ai créé un nouvel avatar pour la littérature, Alexis Garehn, je voulais éviter de mélanger les genres, mais surtout me trouver un nouveau public. Cela a été un échec. Les personnes qui suivent mes textes suivaient aussi mes autres projets. J’ai finalement privé certains lecteurs intéressés par mes textes de ces derniers. En effet, certains ne m’ont pas suivi sur Facebook, ce que je peux comprendre. Désormais, je peux voir que c’était une erreur. Cela explique le retour de mes textes d’atelier sur ce blog depuis quelques semaines.
J’ai décidé de m’accepter comme artiste complet, dans le sens où tous mes projets, aussi divers soient-ils, portent ma marque. Certains préfèreront certaines domaines plus que d’autres, mais pour moi, tout est lié. Il n’est pas rare que j’ai eu une idée et que j’hésite sur comment la traiter : une chanson ? Un texte ? Une BD ? Une peinture ? Un bon exemple est mon projet La Chasseuse d’hommes dont j’ai travaillé la version longue à la fois comme roman et comme bande-dessinée.
Musique
J’ai pleinement conscience que la musique est le domaine qui vous intéressera le moins tant il est éloigné de la bande-dessinée. Cependant, j’y traite des mêmes thèmes dans mes paroles (mais qui écoute vraiment les paroles des chansons ?). Bref, vous aurez droit à quelques mises à jour du blog au niveau musical, mais elles seront rares : le temps de composition et d’enregistrement d’un morceau reste long.
Là aussi, il m’est impossible de me créer une nouvelle communauté qui pourrait s’intéresser à ma musique d’amateur, noyée dans une masse immense. Cela fait vingt ans que j’en compose et les publications sur les différentes plateformes ont toujours été un fiasco complet. La qualité de mon chant a certainement un part non-négligeable dans cet échec…
Comme un symbole, les statistiques de mon blog ne fonctionnent plus depuis quelques mois. J’ai tenté de les réactiver sans succès. Un mal pour un bien, je n’ai plus envie de les voir, de sentir dépérir mon audience. Au bout de quinze ans de blogging, me voilà débarrassé de ces données.
Le Naturalisme
Depuis que je peins à l’acrylique, j’ai commencé à développer un style reconnaissable. Cependant, il m’a toujours été difficile d’y mettre un nom. Certes, j’ai quelques peintres favoris, mais j’avais envie de trouver un mouvement qui puisse être une source d’inspiration, et ne pas uniquement citer des techniques picturales (comme le clair-obscur). Or, une série de peintres du XIXème siècle a, au cours des années, retenu mon attention. Ce mouvement, c’est le mouvement naturaliste.
Le naturalisme vise à reproduire une réalité dite objective, voire sociale, plutôt qu’à peindre des scènes historiques, allégoriques ou mythologiques. Il est parfois confondu avec le réalisme avec lequel il a de nombreux points communs (un article complet sur le sujet).
Continuer la lecture de « Le Naturalisme »Trouver son style artistique
C’est un grand classique du peintre/dessinateur : comment trouver son style ? Je l’ai longtemps cherché en tant qu’auteur de BD, c’est désormais la même chose en tant que peintre. Rapidement, j’ai essayé de développer des univers par des séries thématiques (L’Ennui, The Call Of The Wild, Mon Essentielle, Confinée…) C’est une façon de mettre une cohérence à mon travail (même si tout vient d’une envie initiale, plus que d’un « calcul »).
J’ai eu une surprise la semaine dernière en visitant le Musée Reina Sofia de Madrid en tombant sur ce tableau :
Pour la première fois, je me suis senti une affinité particulière avec une peinture. En effet, on peut y reconnaître l’un des sujets que j’aime peindre : L’Ennui. On y retrouve le regard fuyant et les gammes de couleurs que j’aime utiliser. Même si picturalement, le style est évidemment différent, je me suis retrouvé dans la façon de traiter le sujet, dans l’ambiance dégagée.
Il ne faut pas voir ce tableau d’Olga Sacharoff comme une inspiration pour moi. J’ai, devant ce tableau, compris que je commençais à me trouver, suffisamment pour trouver des similitudes avec une autre artiste. Or, habituellement, dans les musées, c’est plutôt l’inverse qui se passe : je vois des œuvres et je me dis que j’aimerais peindre de la même façon.
Je ne sais pas si tout cela est clair pour vous, mais pour moi, c’est une forme de révélation comme quoi j’avance dans mon cheminement, petit à petit. À force de chercher, il serait bien possible que j’ai fini par trouver.
40 ans
J’ai eu 40 ans cette semaine. N’est-ce pas le moment idéal pour faire un point, non pas sur mon existence, mais sur ma « carrière » d’artiste ?
(je profite de cette occasion pour lancer le nouveau thème du blog, encore à peaufiner)
Retour sur mes 30 ans
Quand j’ai eu 30 ans, la question qui s’était imposée à moi était la suivante : « Quand j’avais 20 ans, comment est-ce que j’imaginais ma vie à 30 ans ? » La différence entre la situation fantasmée et la situation réelle avait été violente. J’avais alors retourné la question en listant ce que j’avais accompli pendant cette décennie et que je n’imaginais même pas à l’époque. Ce qui en était ressorti : la bande-dessinée. C’était clairement mon grand accomplissement, complètement imprévisible.
Continuer la lecture de « 40 ans »Bilan 2022 – Projets
Un bilan, c’est se projeter vers l’avenir. Ayant terminé un roman et une bande-dessinée en 2022, je me dois de rebondir, de relancer la machine sur de nouvelles idées suffisamment excitantes pour avoir envie d’y passer… des années !
Continuer la lecture de « Bilan 2022 – Projets »Bilan 2022 – BD & illustration
Si les statistiques ont leur intérêt, rien ne vaut de se focaliser sur la création. Bande-dessinée, illustration, peinture, écriture… Les domaines auxquels je touche sont nombreux et chacun avance à sa vitesse.
Continuer la lecture de « Bilan 2022 – BD & illustration »Bilan 2022 – Statistiques
C’est reparti pour un bilan annuel ! Parfois, je me demande s’il faudrait que je continue à les faire tant les statistiques et ma visibilité s’effondrent peu à peu sur l’internet. Pour la première fois depuis que j’ai un blog, je me suis posé la question de l’intérêt de sa pérennité, c’est tout dire… Mais trêve de pensées négatives, analysons cette année en termes de chiffres, avant de passer à des analyses plus artistiques.
Continuer la lecture de « Bilan 2022 – Statistiques »La Prépa : Mise en page
Sans doute pensez-vous que j’ai complètement abandonné ce projet, mais ce n’est pas le cas. Comme toujours, j’ai eu un gros coup de blues à la fin de l’ouvrage, une envie de le mettre de côté et de faire autre chose, mais sa publication (en autoédition comme toujours) est bien à l’ordre du jour.
Évidemment, j’ai rencontré des problèmes. Il me semblait avoir été bien plus « pro » cette fois-ci, et j’avais l’impression que je n’aurais qu’à copier/coller mes planches dans un fichier pour en faire un ouvrage papier. Que nenni ! Les premières planches ont été (très) mal nettoyées et m’ont obligé à me remettre à l’ouvrage. Une tâche fastidieuse et inintéressante.
Continuer la lecture de « La Prépa : Mise en page »Inktober 2022 – Bilan
Pour la deuxième fois, j’ai participé à l’Inktober. Vous pouvez retrouver le bilan du précédent ici. Alors, est-ce que ça valait le coup de dessiner tous les jours ?
Même si cela pourrait paraître évident, la première satisfaction est d’être allé au bout. Je n’ai pas craqué, notamment dans les journées difficiles (du genre, parti à 7h pour le boulot et rentré à 21h). J’ai tenu le rythme et respecté le concept : je n’ai pas fait de dessins à l’avance ou rattrapé un retard le lendemain.
Continuer la lecture de « Inktober 2022 – Bilan »Bilan 2021 – BD & peinture
Suite de mon bilan 2022. On s’intéresse cette fois à la partie création, bien plus pertinente que de simples statistiques.
La Prépa
On ne va pas se mentir : c’est interminable. Je n’en peux plus. La mort du personnage de Chloé m’a encore plus cassé dans mon élan. Je n’avais plus envie de dessiner la suite. Bien évidemment, j’irai au bout, mais les fins d’ouvrage sont une torture. On n’a plus l’énergie de départ, on a envie de faire autre chose, mais il faut finir.
Je savais dès le départ que cette BD serait difficile à réaliser. Beaucoup d’intérieurs à dessiner, toujours les mêmes lieux… J’avais anticipé cette difficulté et je suis en plein dedans. Dès que je peux dessiner une vue qui change, j’y prends un plaisir fou.
J’ai finalement avancé à un rythme correct cette année, bien qu’irrégulier. L’encrage reste mon blocage principal et je réfléchis à faire mon prochain projet sans. Je ne suis pas arrivé à retrouver ma façon de procéder qui était de travailler sur plusieurs planches à la fois. Cependant, je suis content de mes planches, je ne les bâcle pas pour terminer plus vite et la fin est toute proche.
J’essaie de ne pas penser à ce qui va arriver ensuite : la couverture, la quatrième de couverture, la retouche des planches, la mise en page… Mais tout devrait être terminé pour 2022.
Quelle suite ?
Pour le moment, j’ai comme une envie de ne plus faire de bande-dessinée. Le duo peintre et écriture me convient bien. C’est assez difficile cependant à avaler pour moi qui fait de la BD depuis près de 14 ans…
Je n’ai pour le moment aucun projet qui me tire à lui pleinement. Il y a bien La Chasseuse d’Hommes, que je travaille depuis des années, mais je n’arrive pas à me mettre sur le scénario final. L’écrire vraiment. Le storyboarder. La partie graphique est aussi un véritable défi, puisque ce serait un dessin réaliste avec des personnages dessinés comme des humains. Le gros point fort, c’est que toute l’intrigue se jouerait dans la montagne et ça me donne très envie de dessiner.
L’autre projet est Le Collège de l’Apocalypse dont j’avais testé le concept pour les 23 heures de la BD en 2020. Non seulement je trouve que la BD fonctionne, mais elle est construite sur des chapitres de 3 à 4 pages. J’aurais moins le côté « il reste 60 pages à dessiner ». Une sorte de retour à Salle des profs, qui me permettrait d’avoir plus de motivation avec des échéances moins lointaines.
Aquarelle
Ce fut une très belle année pour l’aquarelle. J’ai continué mes expérimentations au crayon et mes portraits ont fortement gagné en qualité, tant dans la ressemblance avec les modèles, que dans ce que le dessin dégage en lui-même.
Ma confiance étant au beau fixe, j’ai peu à peu augmenté la taille de mes illustrations. Mes premiers portraits étaient du A6, j’ai fini en A4. Cela peut paraître anodin, mais augmenter la taille du dessin pose de réels problèmes techniques.
En parallèle, j’ai continué des séries moins axées sur le portrait. Le décor est présent et cela me permet de travailler la composition. J’en ai produites plusieurs en A4 mais ai aussi commencé à utiliser comme support du 30×40 cm. L’idée est de créer des illustrations qui soient davantage accrochables à un mur. Cela me permet aussi d’avoir un très plus précis et d’ajouter d’avantage de détails. Commencée en 2021, La Cène a été ma première dans le genre. Depuis, d’autres ont suivi.
Actuellement, je travaille au pendant cette peinture où, cette fois-ci, l’homme est nu face à des peintres femmes.
Bref, une très belle année où je me vois progresser encore.
Acrylique
Après une année 2020 ratée au niveau de l’acrylique, j’ai repris les fondamentaux : produire et ne pas chercher à aller plus vite que la musique. Même si les résultats du sondage m’ont surpris, j’ai arrêté de trop me prendre la tête à vouloir faire des séries. En peignant des montagnes, je me suis remis dans la routine avant de reprendre des scènes puis faire des portraits. Bref, j’ai beaucoup à apprendre dans le domaine et il faut que je reste dans une logique d’ébauche, sans vouloir forcément en faire des peintures ultimes tout de suite. J’ai laissé de côté les « grands » formats pour le moment.
Le sondage m’a quand même confirmé que vous appréciez mon travail sur les séries, notamment L’Ennui, qui a pour moi un vrai « potentiel ».
Vendre ?
Ma démarche depuis plusieurs années est de progresser dans l’illustration et la peinture et de proposer des productions de plus en plus abouties, mais aussi de plus en plus grandes. Difficile de vendre un format A5. La question commencera à se poser de faire quelque chose de tout cela.
Auparavant, mon travail en illustration servait avant tout à travailler mon univers BD et de nouvelles techniques. J’ai, par exemple, réalisé de nombreuses illustrations à l’aquarelle et au pinceau en prévision de La Prépa. Aujourd’hui, je les réalise pour le plaisir pur de la composition. Elles existent en tant que telles. Si mes planches finissent en livre, que faire de toutes ces peintures qui s’accumulent ? Pour le moment, je n’ai pas de proposition de commandes spontanées.
J’espère que 2022 ou les années suivantes me permettront à terme de vendre une partie de mes productions ou de les exposer. Car sur internet, on ne voit même pas la différence entre une grande et une petite peintre, ce n’est pas toujours bien scanné (ou encore pire : photographié). C’est un peu dommage.
Écrire
L’année dernière, j’ai décidé de séparer ma production littéraire et pictural. Ça n’a pas été une réussite puisque mon compte Facebook Alexis Garehn n’a jamais décollé. Quelques mots quand même dans mon bilan, puisque cette activité va pour moi de paire avec l’ensemble de mon « œuvre ». L’écriture est très importante pour moi depuis plusieurs années et prend de plus en plus de place dans ma vie.
J’ai quasiment terminé le premier jet de mon premier roman. Restera alors les relectures, la réécriture, les corrections… Mais c’est la première fois que je vais aussi loin donc j’en suis très heureux. Contrairement à mes BDs, je compte bien proposer ce roman à l’édition classique.
J’ai participé à plusieurs concours de nouvelles, en ligne ou non. L’un de mes textes a été sélectionné dans la short list finale, ce qui me donne confiance en mes capacités d’écrivains.
Je continue à participer à un atelier d’écriture. J’y prends beaucoup de plaisir. Chaque semaine, je publie mes textes réalisés là-bas sur le compte Facebook Alexis Garehn.
Et les livres ?
Après une année blanche, je devrais donc terminer La Prépa et mon premier roman cette année. Autant dire que 2022 risque d’être assez excitante (ou déprimante si rien ne se passe comme prévu !).
Conclusion
Je pourrais mettre la même conclusion chaque année. J’ai beaucoup produit cette année, dans divers domaines et je garde encore de nombreux projets sous le coude. Je parviens encore à progresser techniquement en me poussant dans mes retranchements. 2021 aura été avant tout une année de continuité. J’ai avancé les projets commencé en 2020.
Bilan 2021 – Les stats
Comme chaque année, je vous livre un bilan complet de mes activités bloguesques. Après une belle embellie en 2020, le soufflet est retombé durement. Place à la dépression. Attention, ça pique !
Les œuvres
Au niveau comptable, l’année 2021, c’est :
- 17 pages de La Prépa (contre 13 en 2020)
- 3 autres planches sous forme de strips (contre 2 pages de Tout à l’Ego, 23 pages du Collège de l’Apocalypse et 95 illustrations pour Journal d’un confinement en 2020)
- 21 aquarelles (18 au crayon, 3 à l’encre) (contre une dizaine de taille équivalente en 2020)
- 9 peintures à l’acrylique (contre 4 en 2020)
- Quelques dessins au crayon
Bilan 2020 – Écriture
Dernier bilan de l’année, celui de l’écriture. Ce fut une année riche, bien que pleine d’accrocs… Mais avec la publication d’un bouquin, difficile de ne pas se réjouir !
Le Sauna
Le Sauna aura été une belle aventure. Écrit sur les années 2019 et 2020, c’est un projet complet réalisé un an. Je développe mes idées pour la novella éponyme à l’été 2019, commence à la rédiger et un an plus tard le bouquin était terminé. Avec la réalisation de la couverture et d’illustrations, c’est aussi un projet qui m’a permis de faire valoir mes qualités de dessinateur.
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