Publication Eveil des Sens

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Le bon à tirer est arrivé, c’est parti pour la commande des livres de L’éveil des sens. C’est toujours un grand moment que de recevoir l’un de ses livres. Je commence à avoir une petite collection chez moi avec pas moins de 9 livres réalisés !

Vous pouvez toujours pré-commander en remplissant le petit formulaire à droite.

 

Caractéristiques du livre

 

Format carré 15×15 cm, noir & blanc
62 pages
Couverture souple couleur
Prix : 10,00 € pour une remise en mains propres sur Paris
12,50€ pour un envoi postal en France métropolitaine

Je vais envoyer un mail aux personnes qui m’ont commandé le livre pour leur donner la marche à suivre. Vous pouvez également l’acheter directement sur le site de The Book Edition en cliquant ICI.

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Eveil des sens – Couverture

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Voilà la couverture en couleur. L’Éveil des Sens est disponible chez The Book Edition, mais j’attends mon bon à tirer. Je vous conseille donc d’attendre pour ceux qui souhaiteraient l’acheter rapidement.

Je vous invite en revanche à le pré-commander juste à droite pour que je puisse savoir combien commander en groupé. Pour le moment, les commandes sont faméliques. Bien loin des 50 exemplaires de mes derniers ouvrages.

Eveil des Sens – Couverture (N&B)

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Vous pouvez cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

Voilà la couverture de L’Éveil des Sens. Comme vous pouvez le voir, celle-ci formera un ensemble avec la première et la quatrième de couverture. Je travaille actuellement à la mise en couleur (numérique) de l’ensemble. La mise en page du contenu est déjà faite.

N’oubliez pas de pré-commander l’ouvrage. J’ai pour le moment 3 exemplaires commandés… Si le formulaire à droite ne fonctionne pas, envoyez-moi un mail ou laissez un commentaire, car je n’ai actuellement aucune idée de combien de livres je dois faire imprimer.

Eveil des Sens – Fin

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C’est fini ! Youhou ! C’est toujours un plaisir de terminer un projet et d’y apposer le mot « FIN ». Maintenant, me voilà parti dans la mise en page du livre papier (la couverture est déjà bien avancée).

En parallèle, je continue à bosser sur Jotunheimen en espérant vous proposer les premières planches début 2015.

Je vous invite à passer vos précommandes pour le livre papier, histoire de savoir combien je dois en commander. Pour information, les prix annoncés sont pour 50 exemplaires vendus (soit les ventes de Salle des Profs). Merci de remplir le formulaire !

Erreur : Formulaire de contact non trouvé !

Eveil des Sens (0)

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Comme je travaille sur la mise en page papier, j’ai réalisé une petite illustration pour le livre. Et comme le livre est forcément en couleur chez The Book Edition, autant la coloriser.

Il est temps de travailler (en parallèle des pages) sur la couverture du livre… A ce moment-là, je lancerai un appel à commandes pour savoir combien je dois commander de livres. Le livre devrait coûter environ 10 euros pour 60 pages carré.

Eveil des Sens (44-45)

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Les anciens lecteurs du blog ne seront pas perdus avec ces planches puisque j’avais déjà dessiné trois planches pour le fanzine P.A.M.P. il y a plus de deux ans. Évidemment, il y a quelques changements entre temps qui se glissent au milieu et qui, j’espère, améliorent l’ensemble.

De l’art de recomposer

article_analyseLe découpage est une étape cruciale dans la création d’une bande-dessinée. Après avoir écrit le scénario, il faut décider où chaque événement et dialogue se passent, dans quel type de case, etc. Cette étape se situe juste avant le storyboard (même si beaucoup d’auteurs fusionnent ces deux étapes). Petit retour sur l’Éveil des Sens, que j’ai du redécouper entièrement après son passage en format carré.

Convaincu du potentiel de mon projet L’Éveil des Sens, j’envisageais de le proposer à des maisons d’édition. Mais avant, il me fallait écrire le scénario de bout en bout. Ce fut fait lors de l’été 2012 où j’accouchais d’un scénario et d’un découpage sur 46 pages. L’année suivante, je décide de proposer le premier chapitre du projet à Jarjille qui possède une collection dite BN². Cette collection propose des livres d’une douzaine de pages au format carré. Je redécoupe donc mon histoire pour que cela fonctionne dans un format différent. Sans réponse de Jarjille, je décide de continuer tout le projet dans ce format que je trouve à la fois adapté au projet et agréable à utiliser.

Heureusement, cette bande-dessinée utilise un gaufrier simple. Ainsi, une page de base est composée de 6 cases carrées (2×3 cases) qui peuvent être fusionnées horizontalement pour faire des grandes cases. Mais le redécoupage ne consiste pas à prendre les deux cases du bas pour les mettre en haut de la page suivante. Ainsi, deux pages A4 ne font pas trois pages carrées automatiquement !

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Évidemment, il arrive parfois que ça colle. Mais comme chaque page influence la suivante au niveau de la narration, il est impossible de garder son découpage de la même manière. Ainsi, il est nécessaire parfois de changer la mise en page de certaines cases, voire d’en ajouter ou d’en supprimer. Ainsi, pendant longtemps, le nombre de pages carrées de L’Éveil des Sens restait le même que les pages au format classique, malgré une moyenne de deux cases en moins par page ! Pas de dilution ici ! Cependant, la pagination finale sera plus importante puisque le redécoupage est allé de paire avec la réécriture de certains passages, voire l’ajout de petites scènes. Il suffit de comparer la première page de la BD pour voir que ça a déjà changé :

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Ce redécoupage immédiat a permis d’améliorer le début de l’histoire. Ainsi, le personnage, Boris, est présenté dans une grande case. Quant au dialogue entre les deux personnages (lapin et chat), il se fait désormais dans une même page.

Le découpage, une gestion du rythme ?

Tout est question de rythme et de chute en bande-dessinée. Ce projet narre avant tout des anecdotes, des bribes d’histoires de ma jeunesse. Par essence même, elles ne sont pas très développées puisque ce sont des souvenirs d’enfance (souvent vagues). Le rythme est donc un vrai problème pour ce projet. La passage en format carré a légèrement dilué l’ensemble. Ainsi, beaucoup d’anecdotes tenaient en une page. Désormais, elles sont proches d’une page et demi. C’est le cas notamment du futur chapitre sur les boums. Ce principe « une anecdote – une page » me gêne profondément. Ainsi, le passage en carré m’a donné aussi de la place pour ménager des transitions plus fluides et logiques entre les différentes histoires. Voilà à quoi ressemble le redécoupage du scénario :

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 A l’origine, une page de scénario = une page dessinée. Ici, on repère sur les côté les nouvelles paginations. Ce chapitre sera l’occasion de plusieurs pleines pages. On remarque également des changement de dialogues ou de narration. En effet, on démarre différemment la narration si on est en début de page ou en plein milieu. C’est l’occasion aussi de corriger le scénario, qui, en soit, est toujours perfectible, tant dans les récitatifs que dans les dialogues. La mise en page n’est pas en reste, on cherche des moyens de la rendre plus efficace.

Ajouter et supprimer des cases sans dénaturer l’ensemble.

Pour le redécoupage de ce chapitre, je suis passé de six pages à neuf pages. Dans les faits, le ratio 3/2 a fonctionné ici. Pourtant, certaines pages ont été condensées. Mais pour lier les anecdotes, des cases ont été ajoutées. Ainsi, le premier redécoupage m’a laissé avec une dernière page constituée de seulement deux cases. L’intérêt de faire deux grandes cases était nul. J’ai donc du reprendre l’ensemble pour voir où il était possible d’ajouter ou enlever des cases pour ne pas terminer ainsi. Il faut bien comprendre qu’une découpage n’est jamais parfait, on essaye avant tout de l’optimiser. Pour cela, il existe plusieurs curseurs :

  1. Les dialogues : on peut diluer ou contracter les dialogues. Évidemment, ça a un impact non-négligeable sur le rythme. Il faut donc faire attention à ne pas faire QUE diluer ou QUE contracter. On peut aussi ajouter des cases muettes qui, bien placées, ajoutent du sens aux scènes.
  2. Le scénario : il est possible parfois d’ajouter ou de supprimer des scènes jugées inutiles. J’ai beaucoup utilisé ce curseur pour lier les anecdotes entre elles.
  3. La mise en page : on peut agrandir ou diminuer les cases. Là encore, le rythme va être impacté.

La page ci-dessous en est un exemple. Dans le scénario originel, la scène dure une case…

Narration
Encore aujourd’hui, j’ai du mal à m’imaginer pouvoir jouer de mon physique.

La fille (hors champ)
Mais tu es beau, Boris !

Boris
Malgré mes oreilles et mon nez ?

En retravaillant le découpage, il m’a semblé que la scène méritait d’être développée.

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Le redécoupage est quelque chose de difficile. Même s’il existe suffisamment de moyens de modifier les choses, le rythme de la narration doit rester correct. Et comme il y a souvent plusieurs solutions possibles possédant chacune leurs avantages et leurs inconvénients, l’auteur est obligé de faire un choix, en espérant ne pas le regretter ensuite !

Pour ceux que la création de bande-dessinée intéresse, Le Pueblo propose sur son blog des travaux pratiques. En voilà les trois premiers TPs :

Comment faire une BD : L’univers

Comment faire une BD : Sujet & structure

Comment faire une BD : Personnages