Aujourd’hui, je vous présente une peinture que j’ai terminée depuis… des mois. J’avais pour projet de la modifier, car il me semblait qu’il y avait des éléments à préciser (les plis de la couette, du chemisier…). Je voulais également que le chemisier soit moins rose. Mais à force de traîner dans mon bureau tout l’hiver, j’ai fini par me rendre à l’évidence : j’aime beaucoup cette peinture ainsi. J’ai alors attendu encore des mois pour la vernir avant de vous la montrer, même si le côté vernis ne se voit pas du tout après une photo.
J’aime beaucoup la composition de cette peinture. Le visage de la femme est cachée, suffisamment pour qu’on ne s’y attarde pas. Ce n’est pas le sujet. Le livre, avec ses pages blanches, est si clair que la lumière semble provenir de lui-même. Le travail du clair-obscur fonctionne bien, notamment les lumières dans les cheveux qui permettent de définir le modèle. Comme ce dernier est vu de dos, cela donne l’impression d’une lecture interdite.
Si on parle du sujet, c’est ma 4ème lectrice réalisée après celle de Confinée (version 1 et version 2) et celle de l’exposition Mét4morphoses.