Aujourd’hui, je vous présente une peinture que j’ai terminée depuis… des mois. J’avais pour projet de la modifier, car il me semblait qu’il y avait des éléments à préciser (les plis de la couette, du chemisier…). Je voulais également que le chemisier soit moins rose. Mais à force de traîner dans mon bureau tout l’hiver, j’ai fini par me rendre à l’évidence : j’aime beaucoup cette peinture ainsi. J’ai alors attendu encore des mois pour la vernir avant de vous la montrer, même si le côté vernis ne se voit pas du tout après une photo.
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L’Évasion
Voilà ma dernière peinture à l’acrylique. Je l’aime beaucoup. De près, elle est assez brute, mais de loin cela fonctionne bien. Les volumes et les lumières y sont. Le travail sur la banquette est aussi très réussi. De loin (encore une fois), on sent bien le cuir. Je vous présente ici une photo prise comme j’ai pu, cela se sent un peu hélas.
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Une nouvelle aquarelle. J’aime beaucoup la composition de l’image. Voilà.
Confinée #9 : La lecture
Nouvelle aquarelle pour la série Confinée. Il y avait déjà une lectrice, mais pas très réussie. J’ai donc repris ma première idée, abandonnée. Je l’ai retouchée (le visage n’allait pas) et la voilà finalement. Elle est parfaitement dans l’esprit des autres aquarelles avec sa vue en plongée.
Continuer la lecture de « Confinée #9 : La lecture »Confinée #6 : La lecture
Sixième itération pour cette série.
Chloé lit Jotunheimen
Vu comme ça, on pourrait croire que cette illustration n’existe que pour son côté coquin mais pas du tout ! C’est une recherche sur les couleurs de la chambre des filles !
En tout cas, Chloé a bon goût pour les bande dessinées !
La Lectrice
La Lectrice
Aquarelle – 18×24 cm
Ma Saint Valentin
La Saint Valentin, chez Laura, c’est lecture. Quoi de mieux ?
Cette aquarelle était surtout un exercice de travail sur les couleurs et la lumière. Il y a encore pas mal de boulot mais je progresse tranquillement par petites touches.
Mais où sont passés les trolls ?
Ces derniers mois, j’ai fini par accepter l’idée de revenir sur des planches pour faire progresser mon travail. Redessiner une case ou une planche est devenu une façon d’atteindre mes objectifs et de ne pas considérer une travail fini comme définitif. Retoucher et refaire, mais quoi exactement ?
Lorsque je dessine la planche 15 en novembre 2014, le test est crucial. Je suis alors en finalisation du scénario de Jotunheimen, mais je sais que le dessin de ce projet va ma poser des problèmes puisque la nature y est omniprésente. Les décors sont un personnage en eux-mêmes. Je m’attelle donc à la réalisation d’une planche test constituée uniquement de paysages norvégiens. Le résultat me convenant, je décide de me lancer dans l’aventure un mois plus tard, après avoir réalisé une planche test côté personnages.
Quatorze planches plus tard, j’aurais simplement pu passer à la seizième, considérant la quinzième comme terminée. Mais un souci majeur de lisibilité persiste, il me fallait le corriger. En effet, pour la deuxième case, le récitatif installé en bas ne convient pas et fausse le sens de lecture. Même si en soit, ce n’est pas grave puisque les textes sont une énumération de lieux, cela crée une forme de blocage lors de la lecture.
Voilà d’ailleurs ce que nous disait Dubatov :
« Juste je ferais une petite remarque sur la lisibilité du lettrage (…). Pour la lecture de la planche, le texte devrait peut-être suivre la lecture des images pour plus de fluidité dans la narration… La case 3 fait « remonter » l’œil dans la lecture de la page par exemple. Ce n’est pas trop gênant ici vu le côté descriptif du texte, façon carte postale. »
Il fallait donc “simplement” remonter le récitatif. Mais vue la place du bus, je devais aussi décaler la case vers le bas. Bref, cela demandait à être redessiné. Heureusement que la table lumineuse permet de reprendre le dessin de base sans problème.
À l’origine, une correction de la case 2 suffit. Mais tant qu’à faire, je décide de tout refaire. Avec une table lumineuse, le travail n’est pas si long que ça. Ainsi, en une vingtaine de minutes, tout le crayonné est refait. Cela me permit d’ajuster d’autres petits détails, comme l’encrage ou les textes.
Densifier l’encrage
Au fur et à mesure de la production de Jotunheimen, j’ai mis de côté les grands aplats de noir pour privilégier les hachures. Cela donne plus de volume et de matière. Cela est particulièrement flagrant pour mes personnages vu de dos en avant-plan :
Je ne cache pas que cette idée d’un encrage plus en matière et plus fourni est lié à l’idée de me passer de couleurs pour la suite… Rien n’est décidé, mais je veux produire des planches lisibles même dépourvues de couleur.
Cet encrage plus en matière est visible avant tout pour la dernière case où l’arbre en avant plan est désormais moins plat. En revanche, l’encrage de la végétation est peut-être moins réussi.
Au delà des hachures, j’ai aussi pris en compte les remarques de lisibilité liées à l’encrage trop plat. Ainsi, Boutanox disait :
« En comparant le crayonné et la version encrée, tu sembles perdre de la profondeur… C’est un problème récurrent (…) : l’encrage a souvent tendance à « aplatir » le dessin. Peut-être que tu gagnerais à utiliser plusieurs feutres d’épaisseurs différentes, en gardant les traits épais pour le premier plan, et les traits plus fins, plus estompés, pour l’arrière-plan… »
Depuis, j’utilise plusieurs épaisseurs de plumes pour ce projet, il me fallait donc aussi le faire pour cette planche. C’est le cas pour tous les avant-plans (végétation en case 1 et 4), le point de la case 2).
Nouvelle technique sur Jotunheimen : les avant-plans sont encrés avec une plume plus épaisse, donnant plus de profondeur à l’encrage. Sur cette case, trois niveau de traits : les frères en gros, la mère en moyen et l’armoire avec un trait encore plus fin.
Concernant la case 2, j’en ai profité pour densifier l’encrage du coin haut-gauche (rochers mieux définis, cascade plus marquée…) et j’ai ajouté la texture des pierres du pont. En ajoutant des détails, j’insiste d’autant plus sur le fait que cet élément est proche du lecteur et cela donne de la profondeur. De plus, le pont était en soit un peu vide alors. Enfin, pour des questions de clarté, la rambarde n’est plus toute noire. Seule la partie “derrière” l’est afin de donne un peu de volume au pont en lui-même.
On peut remarquer également le rocher en bas à gauche avec un contour plus épais.
Des récitatifs à adapter
J’ai profité de l’occasion pour changer également la place et la forme des récitatifs pour mieux les intégrer à l’ensemble. Ainsi Andalsnes devient Le village d’Andalsnes.
La dernière case ne me convenait pas, j’en ai profité pour décaler un peu les deux récitatifs vers les coins de la case.