Sans doute pensez-vous que j’ai complètement abandonné ce projet, mais ce n’est pas le cas. Comme toujours, j’ai eu un gros coup de blues à la fin de l’ouvrage, une envie de le mettre de côté et de faire autre chose, mais sa publication (en autoédition comme toujours) est bien à l’ordre du jour.
Évidemment, j’ai rencontré des problèmes. Il me semblait avoir été bien plus « pro » cette fois-ci, et j’avais l’impression que je n’aurais qu’à copier/coller mes planches dans un fichier pour en faire un ouvrage papier. Que nenni ! Les premières planches ont été (très) mal nettoyées et m’ont obligé à me remettre à l’ouvrage. Une tâche fastidieuse et inintéressante.
Une nouvelle fois, je tombe sur un écueil : j’ai réalisé une bande-dessinée avec une technique que je n’avais jamais utilisé. Cela m’a valu de devoir développé de nouveaux outils de dessins, mais aussi de nettoyage/mise en valeur des planches. Et forcément, il y a eu du retard à l’allumage…
Afin de vous faire comprendre le problème, quoi de mieux que de vous montrer la première planche – la pire de toute – où ma méthode de travail n’était pas encore bien claire ? La voilà avec les erreurs flagrantes :
Voilà les explications :
- 1 : Les cases ne sont pas parfaitement alignées et la taille des gouttières (espacement entre les cases) a été faite au feeling. Elle sera standardisée par la suite
- 2 : Il y a un espace blanc au niveau de la veste du proviseur. La case a été mal cadrée et on voit un espace non-colorisé à l’aquarelle.
- 3 : L’absence de trait de case est assez moche. Dans les planches suivantes, il y aura clairement un trait noir qui limitera la case au niveau de l’espace dessiné.
Voilà pour le plus flagrant. Heureusement, ce genre d’erreurs ne se retrouvent quasiment que dans cette première page. L’autre souci est la puissance des noirs. S’ils sont parfaitement noirs dans les planches de fin d’ouvrage, ce n’est pas le cas pour les premières Cela est dû à ma méthode : j’encre les pages, puis passe l’aquarelle qui recouvre un peu le trait. Voilà un zoom pour que vous puissiez voir la différence :
Si, à l’écran, la différence n’est pas flagrante, sur le papier cela sauterait aux yeux. J’ai depuis trouvé ma méthode pour traiter mes scans et rendre le noirs profonds, mais ce n’était pas tout à fait au point sur les premières planches (on parle quand même d’une bonne vingtaine…).
J’en ai profité également pour booster un peu les couleurs, car les premières planches de La Prépa sont vraiment plus fade que les dernières.
Voilà la comparaison des deux pages finales :
Je travaille donc actuellement sur le traitement de mes planches. Plus j’avance, moins il y a à corriger et, bientôt j’espère, je pourrais les inclure au livre sans y changer quoi que ce soit ! Patience et désolé pour ces délais toujours trop longs.