Une table lumineuse artisanale

Dans le cadre de ma participation au concours Jeunes Talents du festival Quai des bulles à Saint Malo, j’ai voulu gagner du temps en reprenant (en partie) une case de mon projet « Jotunheimen ». Hélas, aucune table lumineuse n’était à portée. J’ai alors profité du soleil pour faire (re)dessiner la case sur ma fenêtre. Dans ces moments-là, on est content de son exposition plein sud…

 

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Du coup, c’est toujours assez rigolo de comparer les deux versions. Comme le personnage ne fait pas la même chose, j’ai départ à peine modifié la main. Mais voyant que ça ne fonctionnait pas bien, je me suis résolu à le redessiner pleinement. Puis j’ai ajouté un nounours et ai changé ma montre en réveil.

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On remarque que j’ai ajouté un tableau. C’est une case de « Corto Maltese », par Hugo Pratt. Comme c’est le festival de Saint Malo, dessiner un bateau me paraissait approprié. J’ai aussi moins densifié l’encrage. C’est peut-être une erreur. J’ai du mal à me faire une idée sur mes hachures : sont-elles une bonne option ou font-elles cache-misère ?

Histoire de continuer le teasing, voilà une case simple que j’aime beaucoup que j’ai dessinée pour ce concours (deux planches au total).

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Pour terminer, malgré mes échecs répétés à faire accepter mes textes par Short Edition (pour les compétitions), je vous invite à lire ma dernière nouvelle « La nudité » qui reprend un peu certaines thématiques abordées dans le désormais lointain « Modèle vivant ».

LIRE « LA NUDITÉ »

0 réflexion sur « Une table lumineuse artisanale  »

  1. Salut Belzaran.
    Puisque tu demandes des critiques constructives allons-y gentiment. Les hachures ont pour moi deux raisons d’être :
    – poser des teintes grisées et noires pour remplacer les couleurs si la planche est en noir et blanc.On fait ce qu’on veut en restant équilibré : pas que du gris uniforme, que du blanc à droite et du noir à gauche …
    – représenter les ombres, et par conséquent le relief. Alors là c’est du travail. Il y a l’ombre sous les oreillers, celle sous les lampes (si elles éclairent il ne faut pas ombrer le mât en dessous de l’abat-jour)et sous les tables de chevet. A la vue l’ombre sous la lampe de gauche il n’y a pas à ombrer le bord du tableau ni le dessus de la tête de lit … Ce n’est pas simple alors si tu as un lit dans une chambre chez toi, mets en scène.Surtout pour éviter de faire cache misère n’en met pas un peu partout : qu’elle est cette ombre sur la table de chevet du fond, trop large pour être celle du lit ? Si tu passes en mode ligne claire : moins de problème. Dans les Tif & Tondu par exemple à par les ombres des corps sur le sol et les murs (et encore pas toujours), celles derrière les portes entrouvertes et les noirs de la nuit, pas de hachures et ça va très bien.
    je m’y amuse parfois et même content de mon effet je trouverai à un moment donné, plus tard, une ombre qui cloche. Exemple tarabiscoté à https://www.facebook.com/357462537739839/photos/a.375726142580145.1073741831.357462537739839/526417320844359/?type=3&theater. Et si tu fais comme ça tu ne livreras pas à temps tes planches.

    Une dernière chose : PERSPECTIVE !!! Les lampes de chevets sont-elles identiques ? Si oui leurs lignes de fuites ne correspondent pas à celles de la tête de lit, du tableau et des tables de chevets.

    Courage. Tu t’amuses et tu progresses de toute façon.

    1. Merci pour ton commentaire complet avec lequel je suis d’accord. Le problème est avant tout une histoire de choix : la peur de trop en mettre ou de mal les faire, tout simplement.

      Pour les lignes de fuite, j’ai eu la flemme de retracer précisément le tout, donc le tableau est bancal. Mea culpa !

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