Confinée #7 : La sieste

Encre de chine & aquarelle
26×20 cm

Je ne savais pas trop si j’allais continuer la série Confinée car je n’avais plus forcément d’idées. Finalement, me revoilà avec la sieste… D’autres devraient arriver. Je ne suis pas satisfait de l’illustration consacrée à la lecture, je suis en train d’en faire une nouvelle qui reprend aussi les codes de cette séries au niveau du point de vue.

Jessica Barden

Aquarelle & crayon – 26x20cm

Comme je me suis aperçu que mes portraits à l’aquarelle et au crayon étaient plus ressemblants à leur modèle que lorsque je les réalisais à l’encre, je me suis dit que j’allais tenter de dessiner des célébrités.

Jessica Barden, je l’ai découverte dans la série The End Of The F***ing World.

Journal d’un confinement – Jour 83

Hier, j’ai lu l’art book de Jean-Pierre Gibrat nommé L’Hiver en été. Il y explique pourquoi il a abandonné l’encrage dans ses bande-dessinées. Cette technique lui a quand même permis (entre autres) d’accéder à un succès public.

Comme ses réflexions rejoignaient certaines des miennes, j’ai décidé de tenter de faire un portrait à l’aquarelle, mais sans encrage. Je démarre avec un dessin au crayon assez léger, j’efface les erreurs, je passe la couleur, puis je repasse certaines parties au crayon. Voilà ce que ça donne :

A blue state of mind – Aquarelle & crayon – 16×10 cm

L’idée n’est pas de changer complètement ma façon de faire, mais d’ajouter une nouvelle corde à mon arc. Je découvre du coup les difficultés à scanner et rendre correctement ce dessin !

Les baigneuses

Reproduction de Baigneuses à Dalaro d’Anders Zorn

Pour ma novella Le Sauna, j’ai enfin terminé ma dernière illustration. Pour rappel, chaque chapitre ou presque se termine par la reproduction d’un tableau d’un peintre scandinave, en rapport avec le texte. Voilà un extrait qui est en lien direct avec le tableau :

Je vis alors sortir, près d’une cabane, une paire de fesses. Des femmes, nues, courraient vers le lac. Je me crus chez les dieux grecs, observant les nymphes. Où était le satyre qu’elles fuyaient ? Ce petit bâtiment là-bas, c’était le sauna. Les femmes plongeaient dans le lac pour se refroidir et revenaient ensuite se mettre au chaud. Les corps retrouvaient leur virginité comme si l’eau y était bénite. C’était si naturel. Innocent. D’une pureté primitive.
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