Bonjour ! J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon recueil de nouvelles Le Sauna. Ce dernier contient différentes nouvelles et textes dont :
Le Sauna, une novella illustrée sur une randonnée en Suède
L’Essence du mâle, une série de 5 textes sur… les hommes et les 5 sens
Méthodes brevetées, une série de 3 textes sur une épreuve du brevet décrite par trois points de vue différents
La Grève, une série de 3 textes sur la dernière grève des transports.
À l’atelier, une série de textes que vous avez pu découvrir ici. J’ai sélectionné et retravaillé ceux qui me paraissaient les plus réussis et intéressants.
Le livre a une taille de 18×12 cm (inspiré des éditions Gallmeister) pour 160 pages de lecture. Voilà des photos de l’intérieur :
Des illustrations, reproductions de tableaux de peintres suédois, agrémentent la lecture de la novella Le Sauna.
Le Sauna est le plus long texte que j’ai réalisé à ce jour. Il s’est construit petit à petit et il a dépassé peu à peu mes espérances. Il pèse à lui seul pour la moitié du livre. En voilà le synopsis :
Pierre, artiste peintre, est fasciné par la peinture scandinave. Alors qu’il vient de rencontrer Laureline, il lui propose de l’accompagner pour une randonnée en Suède, au-delà du cercle polaire. Au milieu des montagnes et des belles Suédoises, ses sens se réveillent et s’embrasent. Face à une civilisation qui s’efface, Pierre retournera-t-il à l’état sauvage ?
Drôle et sensuel, Le Sauna nous plonge au milieu des éléments, grandioses et hostiles. Un retour à une nature brute et dangereuse.
Pour les commandes, il vous suffit de m’envoyer un mail grâce au formulaire de contact en indiquant quel pack vous intéresse. Je vous donnerai alors la marche à suivre. Les paiements peuvent se faire par espèces, chèques ou virement bancaire.
Les packs incluant un autre livre que Le Sauna dépendront des stocks disponibles (une vingtaine pour Jotunheimen, 6 pour Chemins détournés). Les frais de port sont comptés pour la France métropolitaine. Si vous habitez ailleurs, n’hésitez pas à m’envoyer un mail pour que je vous donne un devis. Si vous souhaitez acheter un de mes livres sans acheter Le Sauna, c’est possible aussi. Contactez-moi par mail pour cela.
Merci à tous ceux qui commanderont mes livres et… les liront !
Alors que le confinement a été un frein quasi-complet à mes écrits, mes vacances en randonnée m’ont permis une nouvelle fois de stimuler ma créativité et d’écrire en 2 semaines plus qu’en 4 mois…
J’en ai déjà parlé : j’écris surtout en déplacement : à pied, en métro, dans le train… Ces moments où le cerveau est libéré me stimulent. Ainsi, la randonnée avec ses heures à marcher est un puissant catalyseur. Sans compter qu’en vacances, sans ordinateur ni télévision, j’ai du temps pour écrire.
Petite revue de ce que j’ai bossé pendant ces 15 jours à la montagne, avec des extraits de texte compris.
J’ai profité du confinement pour publier mon recueil de nouvelles Chemins détournés sur la plateforme Kindle d’Amazon. Vous pouvez donc désormais télécharger le livre sous version numérique pour la modique somme de 3€.
Chemins détournés explore le thème du voyage et de ses aléas. Sur les routes de Norvège aux Highlands écossais, en passant par la baie d’Ha Long, les personnages voient leur routes diverger et prendre un tour inattendu.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture. Si certains souhaitent une version papier, c’est toujours possible, il me reste un peu de stock !
Parfois, à l’atelier, un thème ou une contrainte tombe et tout le monde se regarde avec circonspection. C’était le cas à notre dernière soirée où il fallait utiliser la focalisation externe. Le narrateur assiste à une scène mais n’intervient pas et ne donne pas son ressenti de ce qu’il voit (même si ce ressenti bien évidemment ressort forcément un peu).
Dernier volet du bilan 2019. J’ai toujours mené plusieurs activités créatives en parallèle, cette année n’a pas fait exception. Que ce soit de l’écriture, de l’illustration, de la peinture, de la musique, du jeux vidéo, j’ai toujours aimé créer, quoi que ce soit le medium. Si la BD domine l’ensemble depuis des années, le reste garde une importance capitale pour mon équilibre.
En route vers 2020 !
Littérature
Si la fin 2019 a été sous le signe de l’écriture avec ma participation à un atelier d’écriture et mon projet Le Sauna, c’est en fait depuis longtemps le cas. La publication de Chemins Détournés et les retours positifs que j’en ai eu m’ont donné suffisamment confiance pour me lancer dans l’écriture d’un roman. Il avance depuis environ trois ans. Je prends mon temps et son développement me satisfait. Mais évidemment, tout se fait sous le radar, puisque je ne tiens pas à publier des chapitres ici et là. Maintenant que mon projet Le Sauna arrive au bout, je vais m’y atteler de nouveau. Sortie prévue ? Quand ce sera fini.
Le Sauna est un projet qui m’a envahi sans que je ne le voie
venir. En vacances en Suède, j’ai eu de petites idées qui devait former une
nouvelle de voyage, comme j’ai pu en écrire pour Chemins Détournés. Le projet
s’est développé, l’intrigue comme les personnages et c’est devenu une grande
nouvelle. Le fait d’ajouter des reproductions de tableaux lui a donné une plus
grande ampleur également. Actuellement, la majorité des reproductions sont
faites et le texte est terminé. Il va pouvoir passer en relecture et
correction. Au niveau de sa publication, j’envisage de le coupler à mes textes
d’atelier.
« Tu viens me frotter le dos ? »
Je commence à avoir un peu de recul sur mes textes produits à l’atelier d’écriture. J’ai comme idée de les corriger, de les améliorer, pour certains de les développer. Je pense qu’avec tous les textes que j’aurais, je pourrais me permettre de les sélectionner. Cela me fera un ouvrage à publier, surprise pour 2020 puisque absolument pas prévu ! Date de publication : automne 2020 ?
On finit avec la phrase de l’année : « Un homme qui renonce aux plaisirs de la chair n’est pas un Saint, c’est un martyr. »
Peinture
Cette année 2019 aura été marqué par mon lancement véritable
dans la peinture acrylique. C’est très différent de l’aquarelle, puisque je
peux corriger les erreurs, travailler en matière… Une entrée dans un nouveau
monde réussi puisque je suis très satisfait de mes premiers résultats. Je vous
invite à relire mon bilan de mes premières peintures.
Je ne vous cache pas qu’avec l’absence de lumière due à
l’hiver, je trouve moins l’envie de peindre en ce moment…
La prochaine peinture, en cours d’exécution.
Ma prochaine étape sera d’essayer de plus grands formats (en gros, passer du A4 au A3). J’ai tenté l’expérience sur une peinture, ça a été une catastrophe.
Illustration
Mes débuts en peinture ont forcément eu un impact sur mes
illustrations à l’aquarelle. Pour ces dernières, j’ai moins de motivation,
notamment parce qu’elles sont redondantes avec mes travaux sur La Prépa
(pinceau et aquarelle). J’ai orienté le tout vers des portraits
« humains », non plus animaliers, histoire de préparer mes projets
suivants. Certains étaient un peu ratés, je n’ai pas tout montré sur mon blog.
Là encore, je les fais à l’envie.
En 2020, j’ai commencé par une illustration à l’aquarelle. J’ai juste eu envie de dessiner une aquarelle, j’ai pris mon bloc et c’était parti.
J’ai réalisé quelques fan-arts également, des BDs et illustrations pour le site NoFrag, des portraits de basketteurs… Avec le temps, je me laisse beaucoup plus guider par mes envies du moment. Je ne me mets la pression que sur La Prépa. Comme le projet est long, je ne peux pas trop le laisser de côté longtemps, sinon ma motivation s’effondrera. Pour le reste, je le fais à l’envie. Pas d’exposition en vue, pas de publication chez des éditeurs recherchés, il ne faut chercher que le plaisir. L’âge aidant, je me mets moins la pression. Ainsi, quand j’ai fait un fan art d’Azimut, c’était après la lecture de la série. J’avais juste envie de le faire. Je n’avais pas d’idée d’une quelconque visibilité, un retweet ou je ne sais quoi. Au final, le dessin a fini encadré et affiché dans ma famille. Comme quoi…
J’ai passé une année très excitante sur tous ces projets. Porté notamment par Le Sauna (un projet fini en moins de 6 mois) et mes débuts à la peinture acrylique, j’ai vraiment eu l’impression de progresser. Je sais que pour beaucoup d’entre vous, tous ces projets annexes ne vous intéressent pas forcément, mais ça me stimule énormément. J’ai besoin de travailler plusieurs choses pour continuer à produire. Jamais je ne pourrais faire qu’un projet à la fois !
Septième semaine à l’atelier. Après l’objet et le personnage, nous devions travailler sur le vêtement comme vecteur de souvenirs ou de sensations. Voilà un sujet qui ne m’inspirait guère… Et quand j’ai enfin eu des idées, je n’ai pas eu le temps de les mener (en 45 minutes, je le rappelle). Peut-être pour plus tard ?
Nouvelle séance à l’atelier d’écriture. On devait s’inspirer de Sei Shonagon, une femme de lettres japonaise et ses « Notes de chevet ». On parle quand même du XIème siècle. Ça fait loin.
Si j’ai connu le passage à l’an 2000, Sei a connu le passage à l’an 1000.
Nouvelle session à l’atelier d’écriture. Cette fois, la proposition était en deux temps. Nous devions d’avoir écrire des phrases (entre 1 ou 3 phrases) qui décrivaient un meurtre avec des mobiles futiles. Une fois que l’on avait écrit ces phrases (j’en ai écrit 29), on choisir une des phrases et écrire un texte qui se passerait avant (et présagerait du futur).
Nouvelle séance à l’atelier d’écriture. Il fallait y faire apparaître un personnage. Après l’objet et le lieu, voilà qu’il fallait traiter un personnage. Pour mes plus fidèles (enfin, anciens surtout) lecteurs, vous le connaissez déjà…
Comme pour les fois précédentes, le texte n’a pas été retouché ensuite. Il le sera certainement lors d’une éventuelle publication en recueil.
Troisième séance à l’atelier d’écriture. Au programme : décrire un lieu, son ambiance, sa présence, sa tension, son âme… Un sujet finalement proche de celui de la semaine précédente où la description d’un objet était à l’honneur.
Deuxième séance d’écriture. Le concept était de parler d’un objet et de par cet objet, raconter des souvenirs. L’idée de brocante a été évoquée, donnant une idée des attendus présupposés.
Après plusieurs années d’ateliers graphiques (dessin, bande-dessinée, peinture), j’ai décidé de faire une pause cette année et de m’inscrire à un atelier d’écriture. Depuis quelques années, je me suis (re)mis à écrire et j’avais envie de travailler mon style et mon imagination avec d’autres.
J’ai eu le plaisir de recevoir aujourd’hui le premier exemplaire de Chemins détournés, mon dernier livre de nouvelles assorties de haïkus.
Un petit rappel du pitch :
Chemins détournés explore le thème du voyage et de ses aléas. Sur les routes de Norvège aux Highlands écossais, en passant par la baie d’Ha Long, les personnages voient leur routes diverger et prendre un tour inattendu.
A l’occasion de la publication de mon livre de nouvelles, J’aurais aimé être quelqu’un d’autre, il me paraissait intéressant de montrer cette facette de ma créativité. Depuis des années, je crée autour d’un triptyque : écriture/composition/dessin. Et au fur et à mesure que les années passent, chaque composante prend plus ou moins de place.
L’écriture a toujours été chez moi prépondérante. Inventer des histoires, avoir des idées… Cela m’a toujours poussé à prendre la plume – ou plutôt le clavier – pour mettre le tout sur papier. Cela a commencé très tôt, puisque c’était la façon la plus simple de procéder. Il était facile de prendre un papier et d’écrire. Clairement, malgré un amour pour la bande-dessinée dès mon plus jeune âge (et pour le dessin également), la façon de faire m’a paru à l’origine complètement opaque. Comment encrer correctement ? On voyait encore le crayon gommé ! Et ce n’est qu’en démarrant mon blog il y a quelques années que je me suis penché réellement sur le sujet, trouvant des solutions petit à petit.
Comment développer un style digne d’intérêt ?
La littérature posait d’autres soucis que je garde encore aujourd’hui. La difficulté de développer un style et d’écrire ce que j’imaginais a été un frein à de nombreuses histoires. Comme pour beaucoup d’amateurs, j’ai commencé des romans sans jamais les terminer. Il y a huit ans, lors de ma dernière année en tant qu’étudiant, j’ai enfin écrit un roman complet. Premier livre d’une saga qui devait en avoir cinq (et qui n’en aura donc qu’un seul !), il m’a permis de développer jusqu’au bout un univers. Dans le même temps, j’écrivais les nouvelles de J’aurais aimé être quelqu’un d’autre (dont seule une partie sont publiées aujourd’hui, le reste étant de trop faible niveau), ainsi que le début du Huitième Péché Capital. A l’époque, j’essaie de toucher à la bande-dessinée, mais je suis trop limité techniquement que pour faire autre chose que de vagues crayonnés.
Ainsi donc, Le Huitième Péché Capital, mon premier projet fictionnel pour la bande-dessinée était à l’origine un livre. Et aujourd’hui encore, j’hésite sur le médium à utiliser. Si le dessin me permet un langage parfaitement adapté à l’univers infernal, ce début de roman a été le seul (aujourd’hui) où j’ai eu l’impression de développer un style qui me correspondait. Du coup, j’oscille entre l’envie d’écrire le roman et celui de l’adapter en bande-dessinée. Ironie du sort, l’embryon de cette histoire avait d’avoir été imaginé pour un court métrage de 3D qui n’a, bien évidemment, jamais dépassé la modélisation d’un premier personnage…
– Au fait, tu lances un nouveau péché capital… Mais tu as pensé à prévenir le vieux ?
– Le vieux ?
– Ben, Dieu !
Extrait du « Huitième Péché Capital »
La Chasseuse d’Hommes a vécu l’effet inverse. Pensé avant tout pour la bande-dessinée, l’optique d’une transcription en roman a fait du chemin. D’abord pour asseoir le scénario, puis pour éviter les problèmes liés à mes lacunes de dessinateur. Produire une bande-dessinée en mode réaliste est simplement impossible pour moi. Certes, je peux faire illusion sur des cases par-ci par-là, mais ce serait avoir des œillères que de ne pas reconnaître mon incapacité à faire un travail correct dans ce style. En revanche, j’essaie de développer un style dans le roman. Je me cherche encore beaucoup, mais j’espère parvenir à faire quelque chose de sympa. Et pourquoi pas l’adapter ensuite ? Ou mieux : le faire adapter par quelqu’un d’autre !
Après avoir bouffé du sable et de la poussière toute la journée, la première chose que l’on fait est de se payer un verre au rade du coin. Je ne voulais pas me faire remarquer, mais dans ces petits bleds paumés, impossible de passer inaperçue.
Incipit de La Chasseuse d’Hommes
Mon intérêt littéraire est donc régulièrement relancé par mes lectures, mais également par les concours de Short Edition. Ces derniers m’ont fait sortir du placard mes anciennes nouvelles et j’ai fini par les retoucher et les publier. Le problème reste toujours de cumuler ce genre d’activités à côté du boulot. Une passion est déjà dévorante dans son aspect temporel (entre autres…), alors deux… Cependant, on peut lier le tout dans une passion commune : raconter des histoires. Si j’avais la possibilité de réaliser des films ou de monter des pièces de théâtre, nul doute que j’écrivais mes histoires pour qu’elles s’adaptent au medium.
A peine cet article terminé que j’apprenais que j’étais dans la liste des lauréats du prix d’automne de Short Edition. Nul doute que cela devrait m’inciter à continuer d’écrire dans l’avenir, même si j’ai eu mon prix avec une nouvelle écrite il y a plusieurs années ! Merci à tous ceux qui ont voté pour moi et à tous ceux qui auraient bien voulu mais qui n’étaient pas inscrits sur le site !
Qui n’a pas rêvé un jour d’être quelqu’un d’autre ? De vouloir une vie plus palpitante et excitante ? Mais sommes-nous prêts pour autant à en payer le prix ? Éliminer un rival, arrêter la boisson, trouver l’amour par téléphone ou au pied d’une montagne, avoir une révélation divine, devenir homosexuel, tels sont les événements qui vont bouleverser l’existence tranquille de ces hommes ordinaires.
En autant de portraits que de nouvelles, découvrez le quotidien et ses drames banals et sa banalité dramatique.
Ce livre regroupe des nouvelles écrites il y a de nombreuses années, alors que l’idée de faire un jour de la bande-dessinée commençait à peine à m’effleurer. J’ai retouché la plupart d’entre elles et supprimé les moins réussies. Seule la dernière est récente, écrite à l’occasion du concours de Short Edition, La Matinale En Cavale.
Le livre pèse 87 pages pour 7,85 €. L’objet est de belle qualité, comme toujours chez The Book Edition. Vous pouvez l’acheter par-ici : CLIQUE !!!
Pour lire les nouvelles avant d’acheter, les quinze premières pages sont disponibles en extrait sur la page du livre. D’autres sont disponibles chez Short Edition :
Ils se demandent (retenue pour le concours de Short Edition Automne 2014)