
Suite à mon article sur le We Do BD, j’enchaîne sur mon rapport aux réseaux sociaux. Vaste sujet qui se complexifie au fur et à mesure que les années passent. J’en profite d’ailleurs pour annoncer que cela fait désormais 7 ans que j’ai un blog de dessin (qui n’était pas orienté bande-dessinée au départ). Le temps passe vite, vraiment ! Du coup, j’ai le droit de faire le vieux con.
Le blog

La promotion d’un blog était auparavant relativement simple : il fallait aller sur les blogs des autres, y mettre des commentaires et espérer que cela créerait un flux, certes faible, mais existant vers notre propre production. Ce système fonctionne toujours de mon point de vue, mais la plupart des blogueurs n’ayant que peu de temps pour lire les blogs des autres (ou ne prenant plus le temps ?), le flux s’est sacrément tari.
Reste la possibilité de participer à plein d’événements annexes : 23 heures de la BD, Inktober, Drink’n’Drak, concours de caricatures, Golden Blog Awards, etc. Ce type d’événements rallient une forte part de la communauté bloguesque et permet de partager son travail sans avoir l’air de s’imposer. Est-ce que c’est, à court et à moyen terme, réellement efficace ? On peut se poser la question.
Mon ancienne newsletter me permet de gagner de nombreux abonnés. Ainsi, 70 personnes reçoivent les notifications d’articles, une centaine pour les articles « de fond ». Hélas, nombreux sont ceux qui pointent du doigt l’inefficacité du système. En effet, les mails de notifications semblent souvent se perdre dans les limbes de l’internet…
J’ai un rapport compliqué à Facebook. Après une première incursion purement bloguesque sur le site, je m’étais aperçu que le réseau social ne faisait pas vraiment ressortir le meilleur côté des gens. Les trolls y étaient bien plus nombreux et les partages finalement peu existants. Mon blog de critique BD, parallèle à ma production, n’arrangeait pas les choses…
Je suis donc revenu sur Facebook en séparant nettement mes activités. Mes amis sont vraiment mes amis. J’ai ensuite créé une fan page qui doit promouvoir mon blog. Hélas, celle-ci stagne depuis des mois autour de 170 fans. Impossible de faire augmenter ce nombre. Et comme je suis allergique aux concours du genre « si j’arrive à 200 fans, je dessine une fille nue », je ne vois pas comment augmenter mon nombre de « fans ».
Pourtant, ma dernière illustration m’a montrée comment arriver à toucher plus de monde… Passons sur le fait que vous êtes tous des obsédés, donc…
Twitter est loin d’être ma tasse de thé. Très peu présent sur ce réseau social, je ne fais avant tout qu’y partager mes articles de Blogbrother et Tout à l’Ego. J’essaie (en vain ?) de mettre de temps en temps quelques hashtags pertinents, mais cela ne semble pas beaucoup marcher. Heureusement que Le Pueblo me soutient dans ma démarche en répondant et retwittant certains de mes tweets…
Curieusement, j’ai plus de followers malgré ma piètre activité. Un peu plus de 200. Et ça augmente régulièrement (mais très lentement). Il est peu étonnant que mon compte n’explose pas sur twitter puisque que je ne retweete presque rien, ne commente rien et ne partage presque rien… Il va falloir être plus actif !
Tumblr
J’ai ouvert récemment un Tumblr. Le but était de présenter mes croquis, mes crayonnées, mes recherches… Bref, des productions inachevées. Contrairement au blog où je publie uniquement celles qui méritent une analyse, l’idée est sur Tumblr de montrer des productions en cours.
Comme j’avais déjà un Tumblr (Les Maux du Collège), j’ai cru bon de les lier. Grosse erreur, puisque les personnes que je suis sur Tumblr tombent sur mon blog de citations et pas de dessin. J’ai donc supprimé mon blog pour le réouvrir avec une autre adresse mail… Ça ne va pas m’aider à gérer tout ça, mais la lisibilité intra-Tumblr sera plus forte.
J’aime beaucoup cette idée de blog façon « envers du décor ». Ça se fait beaucoup chez les illustrateurs et auteurs de BD et je pense que cela peut m’apporter un autre public. Reste à en assurer la promotion correctement, ce qui est loin d’être gagné… Pour vous pousser à y jeter un oeil, sachez que j’y ai mis une case de la prochaine planche (crayon + encrage)…
Évidemment, d’autres possibilités existent. Je me multiplie déjà sur d’autres sites communataires (BDAmateur, Webcomics, Amilova) et je sais que d’autres me tendent les bras (Café Salé, DeviantART). J’ai peur de multiplier les endroits où je poste des productions et que mes lecteurs voient, chacun à leur manière, des choses différentes. Et dans ce cas-là, quel intérêt ? Mon blog reste le point d’encrage de l’ensemble et le suivre permet de ne rien rater. Ou presque.
Vous aurez tous remarqué le titre racoleur de cet article…
‘intérêt de travailler sur une bande-dessinée à la mise en page « classique » est de pouvoir la modeler. La mise en scène se révèle alors plus ambitieuse et permet des expérimentations plus intéressantes que le simple alignement de cases ou le gaufrier.









Ces derniers mois, j’ai fini par accepter l’idée de revenir sur des planches pour faire progresser mon travail. Redessiner une case ou une planche est devenu une façon d’atteindre mes objectifs et de ne pas considérer une travail fini comme définitif. Retoucher et refaire, mais quoi exactement ?














Passons donc d’avoir à la prononciation ! L’erreur la plus classique est de prononcer le « jo » en « ro », façon espagnole. Mais le Norvégien est une langue dérivée de l’Allemand et le « jo » doit donc se prononce « yo » (comme pour le mot allemand « Ja »).


Le lapin garde chez moi une grande marque affective de par le personnage de Lapinot (par Lewis Trondheim), l’une de mes séries de bande-dessinée préférées (et qui m’a donné envie de faire de la BD). Je peux noter aussi que Marvin Rouge (Donjon par Lewis Trondheim & Sfar) est aussi un personnage qui m’a marqué. Plus prosaïquement, quelle image peut renvoyer un lapin ? Un lapin est sympathique, mignon, fragile. On a envie de le protéger et de lui faire des câlins (le meilleur exemple étant Eusèbe dans De Capes et de Crocs de Masbou et Ayroles). Voilà un animal qui est ainsi parfaitement adapté à mon personnage.
Depuis que j’ai démarré le dessin anthropomorphe, j’ai du mal à sortir des mammifères. Ils le sont presque tous. On retrouve ainsi beaucoup d’animaux peu originaux : lapin, chat, chien, ours (et son cousin le panda), souris, écureuil… Ainsi, certains personnages ont été modifié d’ors et déjà afin d’amener un peu de visibilité à d’autres espèces moins utilisées par le passé : le perroquet à la place de l’écureuil pour la vendeuse, un chimpanzé à la place du lion pour le meilleur ami… Un lézard est prévu également dans l’histoire. Cet élargissement avait déjà été effectué timidement dans mes bande-dessinées précédentes et je souhaite le continuer.

Avec L’Éveil des Sens, j’ai essayé d’améliorer ma qualité de dessin. Si ce dernier reste simple, voire enfantin, j’ai soigné l’aspect général pour éviter les écueils de planches où les erreurs gênent la lecture et frappent le lecteur.
Ces progrès me donnent envie de me lancer dans un projet plus difficile encore où les décors sont prépondérants et où les personnages seraient dans un style semi-réaliste, avec des poses plus travaillées et plus de dynamisme en général. Avant de me lancer, j’ai tenu à faire des essais afin de voir si j’avais les épaules assez larges pour le projet. Ces derniers m’ont rassuré même si certains passages à dessiner me donnent d’avance des sueurs froides…
2014 fut une très belle année. En publiant L’Éveil des Sens, je continue à mûrir petit à petit ma production comme bon me semble. Et je démarre 2015 surexcité à l’idée de dessiner Jotunheimen, un projet ambitieux, à la fois graphiquement que dans le propos, le fiction ne permettant pas de se cacher derrière l’argument du réel. J’ai hâte de me lancer dans cette nouvelle aventure, en espérant qu’elle vous plaira autant que j’ai pris de plaisir à l’écrire !











Mon intérêt littéraire est donc régulièrement relancé par mes lectures, mais également par les concours de Short Edition. Ces derniers m’ont fait sortir du placard mes anciennes nouvelles et j’ai fini par les retoucher et les publier. Le problème reste toujours de cumuler ce genre d’activités à côté du boulot. Une passion est déjà dévorante dans son aspect temporel (entre autres…), alors deux… Cependant, on peut lier le tout dans une passion commune : raconter des histoires. Si j’avais la possibilité de réaliser des films ou de monter des pièces de théâtre, nul doute que j’écrivais mes histoires pour qu’elles s’adaptent au medium.



Le Modèle Vivant a clairement servi de thérapie (le mot est trop fort bien évidemment). C’est avant tout une oeuvre d’analyse qui m’a permis de prendre beaucoup de recul. J’ai surtout pleinement apprécié de jouer avec la réalité. D’où l’écriture de Salle des Profs dans la foulée, qui malgré son aspect autobiographique (puisque tout est vrai) est évidemment romancé. Et signe que tout allait mieux : ce nouveau projet était basé sur l’humour et était… en couleur !






